Santé globale

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Santé globale – Écosanté – Santé et Écologie

« Lorsque mourra le dernier arbre mourra le dernier homme. »
(Proverbe maya)

Notre temps est compté
Nous avons atteint, voire dépassé, un seuil critique
Nous n’avons pas voulu y croire

Bien le bonjour de l’Anthropocène
La civilisation du futile, du déni, de l’anéantissement
La civilisation de la mort et du néant

« Seulement, quand le dernier arbre aura été coupé, quand le dernier fleuve aura été empoisonné et le dernier poisson pêché,
alors seulement vous comprendrez que l’on ne se nourrit pas d’argent… »
(Prémonition d’un Chef amérindien – Prophétie attribuée aux Indiens Cree)

L'humanité doit choisir entre ou changer ou périr.

La grandeur de l’humanité c’est sa conscience. Pas son P.I.B. (Produit Intérieur Brut). La prospérité d’une société, c’est le partage équitable de ses richesses, sa solidarité, sa générosité. Pas le niveau de ses cours en bourse ou le nombre – et les frasques – de ses milliardaires. Le prestige d’une civilisation, c’est sa clairvoyance, sa sagesse, sa durabilité. Pas sa technologie.
Du moins de mon humble point de vue.
Nous avons cruellement oublié que nous faisons partie d’un seul et même tissu vivant, la biosphère terrestre – voire cosmique – où tout est lié, interconnecté, entrelacé, et que nous ne sommes qu’un de ses éléments, qu’un de ses maillons.

Connaissance, conscience et respect de la vie vont de pair
Totale interdépendance avec notre Planète et l’Univers
Une communauté de destin

Responsables ET coupables
Un crash annoncé
Nous sommes notre pire ennemi

Aux mauvais génies de la science et à notre inconscience
Notre planète est un vrai miracle, et pourtant nous avons, collectivement, lancé notre propre extermination. Nous avons déclenché notre propre anéantissement. Nous creusons notre propre tombe. Quand mettrons-nous fin au programme d’autodestruction massive en cours ?
De la puissance et de la sagesse des hommes : un indispensable discernement – Plus nous sommes puissants et plus aussi nous devons – impérativement – faire preuve d’humilité, de retenue et de sagesse

L’humanité doit trouver – ou retrouver – sa véritable grandeur et sa souveraineté intrinsèque (ontologique).
Notre essence est d’ordre supérieur. Assumons notre rôle de Gardien et de Jardinier de la Terre avec tact et discernement. Prenons garde de ne pas jamais verser ou sombrer dans l’hybris. Sans étouffer notre Prochain ou piétiner la Création, autorisons-nous à pleinement réaliser nos potentiels, à rayonner et briller de notre lumière cosmique.
Par allusion à la métaphore de l’éléphant dans un magasin de porcelaine et en référence aussi à ce sublime texte de Marianne Williamson – cité(e) par Nelson Mandela : « Notre peur la plus profonde n’est pas que nous ne soyons pas à la hauteur, Notre peur la plus profonde est que nous sommes puissants au-delà de toutes limites. (…) » (cf. Un Retour à l’Amour)
(…)

« La Terre n’appartient pas à l’homme, c’est l’homme qui appartient à la Terre. »
(Sitting Bull) (1831-1890)

Drôle d'époque

« Nous ne croyons pas ce que nous savons. » (Jean-Pierre Dupuy, 2002)

De l’effondrement de la civilisation thermo-industrielle
Un scepticisme – et une logique – à géométrie très variable
À la fois climato-sceptiques, écolo-phobiques… et pro-covidistes !
Incrédulité et crédulité en déphasage complet
Sans vergogne, sans retenue aucune, nous préemptons l’avenir

La réalité du changement climatique ne doit pas nous faire oublier toutes les autres problématiques planétaires et notamment la pollution gravissime de la Terre, de l’Eau et de l’Air(*1), la pollution pernicieuse de nos psychés et de nos sens, la perte gravissime de biodiversité(*2), la déshumanisation galopante de nos sociétés, les inégalités croissantes – insoutenables – entre les ultra-riches et la fraction la plus pauvres (la moins argentée) de notre humanité ainsi que la montée irrésistible et alarmante des totalitarismes.
(*1) : L’élément Feu est, pour ainsi dire, pollué par le nucléaire.
(*2) : Diversités dans TOUS les domaines, à TOUS les niveaux.

Malgré une accélération accablante des preuves du changement climatique(*1) et des crises environnementales aux « 4 coins » du monde (y compris dans notre propre pays), une part significative de Français (autour de 25% semble-t-il) continue d’afficher ouvertement son climato-scepticisme et, peu ou prou, son écolo-phobie. À l’échelle mondiale, selon un sondage IFOP (pour le compte d’EDF) couvrant les deux tiers de la population mondiale, en 2022, environ 40 % des personnes interrogées attribuent le changement climatique aux (seules) causes naturelles ! Preuve en est que la propagande climatosceptique paye… et progresse !
Sans compter la frange importante de la population qui, bien qu’apparemment sensible à ces problèmes, ne semble pour autant pas prête, à titre individuelle du moins, de changer quoi que ce soit à son mode de vie.
Qui, aujourd’hui, peut encore nier ou contester l’accélération des évènements climatiques extrêmes ? Comment peut-on, un instant seulement, imaginer que la quantité faramineuse de carbone et autres gaz « échauffants » (méthane, etc…) – sans compter toutes les autres saloperies (physiques, chimiques…)(*2) – envoyées dans l’atmosphère terrestre, ne fût-ce que depuis le début de la révolution industrielle (soit en à peine deux siècles)(*3), ne puissent pas perturber, d’une manière ou d’une autre, les paramètres fondamentaux de la machine climatique et notamment augmenter significativement l’effet de serre ?! S’y adjoignent depuis des décennies la géo-ingénierie(*1) et les manipulations sauvages, récurrentes et criminelles, menées par les grandes puissances militaires sur la ionosphère(*4).

Point n’est besoin d’aller loin pour constater les chamboulements climatiques en cours : ils sont, depuis plusieurs décennies, visibles depuis votre fenêtre… voire sans même bouger de votre siège(*5). Et puis quand bien même les perturbations en cours du climat n’étaient pas liées à l’augmentation de la teneur de l’atmosphère en CO2 – d’origine anthropique –, les pollutions colossales (visibles et, surtout, invisibles) et tous azimuts des écosystèmes nous reviennent – et continueront longtemps encore de nous revenir –, directement et indirectement, en pleine tronche. Il faut avoir la caboche bien blindée – plombée – et les sens totalement émoussés pour réfuter de telles évidences. Même le seul doute sur les véritables causes des dérèglements climatiques et environnementaux devrait nous inciter à la plus extrême vigilance et sobriété sociétale. Quelles que soient les causes du changement climatique (et son mix), ses conséquences vont irrémédiablement secouer notre planète.
Et dire que tout cela a été annoncé dès les années 1950 !! Nous avons perdu (au moins) 70 ans de réactivité – temps précieux que nous ne pourrons plus rattraper !
Nous nous enfonçons de plus en plus. Errare humanum est, perseverare diabolicum. Homo demens.
L’absurde a-t-il une limite ?

(*1) : Pour éviter tout malentendu ou ambiguïté, précisons que l’homme N’EST PAS le seul responsable du réchauffement climatique que nous constatons, loin de là. Des forces exogènes bien plus structurelles et profondes y participent en amplifiant ou en modulant les effets locaux des cycles glaciaires, comme l’activité solaire (champ magnétique… ; faible incidence cependant), les variations de l’orbite et de l’axe d’inclinaison de la Terre. Sans compter les éruptions volcaniques, etc. Par ailleurs, la rotation de notre galaxie, y compris le bras dans lequel nous nous situons, nous entraîne dans une zone plus chaude de l’univers. Pour preuve indéniable, on observe également un réchauffement des autres planètes de notre système solaire, y compris de notre satellite naturel, la Lune. – Alors même qu’il n’y a, sauf erreur de ma part, du moins sur cette dernière, ni voitures thermiques ni vaches… pour en expliquer le phénomène.
Signalons aussi dans ce vaste registre, un phénomène climatique “nouvellement” apparu sur Terre : celui d’une légère (mais significative) baisse de luminosité au sol relevée depuis plusieurs décennies et touchant quasiment tous les continents. Obscurcissement (« dimming ») planétaire par un renforcement du voile “nuageux” qui a pour conséquence directe de renforcer l’albédo terrestre. Si le trafic aérien (en constante augmentation) en constitue une cause majeure (contrails…), l’utilisation concomitante de procédés de géo-ingénierie(**) “sauvages” – en dehors de tout cadre juridique officiel national ou international – paraît plus que vraisemblable (chemtrails…).
(**) : La géo-ingénierie est totalement méconnue – et sa puissance inconnue – de la plupart de nos concitoyens et pourtant ces techniques modernes redoutables peuvent par ex. – artificiellement – créer des tempêtes, des déluges ou des tremblements de terre… très peu naturels certes mais absolument dévastateurs.
(*2) : Ozone, dioxyde et oxydes d’azote, dioxyde de soufre, métaux (arsenic, plomb…), composés organiques volatils (COV) (butane, éthanol, benzène…), hydrocarbures (hydrocarbures aromatiques polycycliques – HAP…) – particules fines de tous calibres –, etc. etc.
(*3) : Pour ne retenir que cette référence-là. En vérité, il serait plus juste de remonter au Moyen-Âge, ou, mieux, à l’époque romaine (déboisement, industrie minière, etc.).
(*4) : La ionosphère est la couche supérieure de l’atmosphère comprise entre 100 et 1 000 km d’altitude où les gaz se trouvent être fortement ionisés par le rayonnement cosmique et solaire. Ces expérimentations et manipulations par des apprentis-sorciers criminels à diverses fins (entre autres télécommunications avec des sous-marins et autres finalités militaires, etc…) altèrent le fonctionnement naturel de cette couche et entraînent immanquablement des perturbations météorologiques sur Terre. Ces multiples centres de tirs à haute énergie ouvrent des portes à des dérèglements climatiques durables de tous ordres. Cf. HAARP (USA-Canada), SURA (Russie), EISCAT (Europe), Japon, etc. Notons que les armes sismiques renvoient à une autre de ces folies.
(*5) : Cf. l’intensification des phénomènes météorologiques extrêmes, y compris sous nos latitudes. Et ce n’est pas qu’une vague impression. Les relevés de température et de pluviométrie l’attestent. Et pas seulement. Ainsi par ex. – et de manière très objective –, en Alsace, les vendanges pour le pinot noir ont été avancées de près d’un mois en l’espace de trente ans (ce qui n’empêche nullement, certaines années, les gelées printanières tardives de ravager des terroirs entiers) !… Sans même parler d’une météo de plus en plus erratique, avec des aléas et des écarts croissants (saisons manifestement décalées, tempêtes, inondations catastrophiques et meurtrières, etc…) que nous notons tous les ans – pour ne pas dire tous les jours –, même chez nous.
Relevons que si la température globale devait s’élever de plus de 2°C, Orléans (par exemple) connaîtrait le même climat que le centre de l’Espagne.

Dans le même temps – pendant que le climat fait de plus en plus des siennes –, une large proportion de nos compatriotes succombe corps et âme à la propagande – l’illusion – covidiste (montée de toutes pièces), là aussi malgré des évidences patentes (très faible létalité du sars-cov2 associée à des mesures de freinage de l’épidémie confinant à la pure démence).
Un paradoxe qui illustre parfaitement l’état de désemparement total, de « déboussolement » profond dans lequel se trouvent plongés nombre de nos concitoyens. Toujours est-il que je me peux m’empêcher de me demander comment un esprit rationnel peut bien réaliser de tels (grands) écarts de pensée !
Ne nous y trompons pas. Si l’Homme n’arrive pas à se réguler lui-même, la planète se chargera de le faire à sa place. D’où tirons-nous notre ignorance grasse, notre immaturité chronique, notre cécité mortifère ? Oui, nous sommes notre pire ennemi, notre propre cancer, notre propre bourreau !

Post-scriptum :
Avec le concept de « One Health » – assorti des jolis « One Planet », « One Voice », « One World »… « One Governance »… – les mondialo-nazis sont en train de dévoyer ce concept initial en un principe totalitaire ! Un pas de plus vers le Nouvel Ordre, celui de l’uniformisation et du totalitarisme.

Sommes-nous responsables de notre santé ?

OUI, à l’évidence ! Et tout à la fois individuellement et collectivement. Notre biosphère et nos modes de vie constituent indéniablement les déterminants majeurs de notre santé, de notre bien-être – ou mal-être – et donc aussi, ipso facto, des maladies induites par ces facteurs.
En ce domaine aussi, rien n’est jamais sans conséquence. Tout a une valeur, tout a un prix. Tout se paie. Un jour ou l’autre quelqu’un devra régler la facture. Tout est cause et effet. Tout est interaction.

La santé au carrefour des mondes
La santé n’est ni une marchandise ni un avoir. Bien plus même qu’un savoir ou qu’un savoir-faire, elle est un état d’être. Elle se situe au-delà des pilules, des potions, des gadgets et des vaxxins. Elle s’élève même au-delà des incantations et des fétiches. Elle est, fondamentalement, libre circulation de l’énergie, équilibre, harmonie, souveraineté absolue, liberté parfaite du corps et de l’esprit, clair-savoir, claire-conscience, plénitude de l’âme(*).
(*) : Les esprits chagrins et obtus auront là de quoi s’esclaffer et ricaner. Qu’ils se gaussent donc de leur auguste ignorance et de leur bêtise crasse !
Cf. aussi la page « Plaidoyer pour la liberté thérapeutique et la diversité des médecines ».
(…)

Santé et écologie sont consubstantielles

Biodiversité, climat, démocratie, etc. constituent nos bases vitales
Nous sommes tous, à des degrés divers, pollués physiquement et psychiquement. Il ne peut y avoir de santé durable sans une écologie globale effective ! Respecter sa santé, c’est aussi respecter celle de la Terre. Et inversement. Comprenez bien que notre santé, tant individuelle que collective, est indissociablement liée à celle de notre environnement. Indissolublement liée à celle de la planète Terre et à ses écosystèmes, petits et grands, visibles et invisibles, connus et inconnus.
(…)

« Le monde contient bien assez pour les besoins de chacun mais pas assez pour la cupidité de tous. »
(Gandhi) (1869–1948)

La Nature, berceau de l'humanité, devenue son esclave

Main basse sur les ressources – Accaparement du Bien commun
La sempiternelle guerre de l’homme contre lui-même
Ce n’est pas la nature que nous devons maîtriser mais nous-mêmes !

Le Vivant ne nous appartient pas ; nous appartenons au Vivant. Nous sommes non seulement issus du Vivant, nous sommes des vivants au milieu du Vivant et totalement dépendant de ce Vivant.

Notre biosphère : un système éminemment complexe dans lequel le tout est incommensurablement supérieur à la somme des parties.
Notre planète Terre n’est pas qu’un gros caillou, aussi énorme soit-il ! Elle est, à part entière, une entité vivante – même si elle ne répond pas à l’acception commune du « vivant ». – Et je n’évoque même pas toutes celles et tous ceux pour lesquels un arbre – ou a fortiori une forêt -, par exemple, n’est pas – ou du moins pas spontanément – une « chose vivante ».
Nous ne sommes pas propriétaires de la Terre – et de la terre -, nous n’en sommes que des usagers, des bénéficiaires privilégiés – très passagers !
Nos vies dépendent étroitement d’une infinité d’autres vies. N’oublions jamais que nous n’existons et ne vivons que grâce à l’extraordinaire chaîne du Vivant – du maillon le plus modeste et infime à celui le plus emblématique – qui, gratuitement et à chaque instant (!) nous fournit les indispensables conditions de vie, à commencer par l’oxygène, la nourriture, le microbiome, etc. !! Et, comme il en va de toute chaîne où chaque maillon constitue un composant essentiel, ainsi en va-t-il aussi de cette gigantesque mosaïque d’interdépendances de la Nature où CHAQUE élément importe, où TOUS les éléments comptent.
La vie « buissonne » et se déploie en d’innombrables compartiments et niches écologiques consubstantielles, inséparables, tout comme les quatre Règnes sont indissociables dans le regard holistique. Notre planète toute entière (avec son système climatique, etc.) peut, à cet égard, être regardée, vue, appréhendée comme une entité vivante à part entière (cf. l’antique hypothèse Gaïa). Par ailleurs, gardons bien à l’esprit que seule la vie peut nourrir la vie. Nous sommes dans le Vivant et le Vivant est en nous. Nous en faisons intégralement et intimement partie. Nos destins sont inextricablement liés et toute perturbation en un quelconque endroit se répercutera fatalement ailleurs.

« La civilisation a opté, elle a fait des choix. Elle a opté pour le plus contre le mieux, pour la quantité plutôt que pour la qualité. On pourrait aussi dire pour l’Avoir plutôt que pour l’Être. » (Théodore Monod) (1902 – 2000)(*)
J’ajouterai juste – si vous le permettez M. Monod –, qu’à mes yeux ce n’est pas tant le choix libre, éclairé, délibéré, de notre civilisation que la volonté hégémonique et cupide d’un système ou d’une minorité, avec l’assentiment tacite du plus grand nombre, qui nous amène droit au naufrage…
(*) Et si l’homme devait disparaître… Parmi ses innombrables ouvrages, Théodore Monod – en toute connaissance de cause et en pesant soigneusement chaque mot – en a intitulé un « Et si l’aventure humaine devait échouer » (1991)

« (…) Et je te montrerai quelque chose qui n’est
Ni ton ombre au matin marchant derrière toi.
Ni ton ombre le soir surgie à ta rencontre ;
« Je te montrerai ton effroi dans une poignée de poussière »
(Thomas Stearns Eliot, La Terre Vaine) (1888-1965)

Changer ou disparaître, il n'y a nulle autre alternative

Le temps du déni et de l’irresponsabilité
Soleil vert, Alerte rouge

Gravement pollueurs et… amnésiques – Rattrapés par notre passé
Nous devrons changer de paradigme, de gré ou de force – sous peine de disparaître
Quelle empreinte, quelle responsabilité, quelle tache, quelle honte à la face de l’Histoire et de l’À-venir ! Fermer les yeux, ne pas voir, ne pas entendre, ne pas agir, c’est être complice !
Personne ne nous sauvera, sauf – peut-être – nous-mêmes.
Que nous le sachions ou non, toutes les décisions « politiques »(*) – ou presque – influent, directement ou indirectement, sur notre santé.
(*) : Mot pris au sens large.

Un printemps de plus en plus silencieux(*)
Suicide collectif
Humanité, ressaisis-toi !!

(*) : En référence au livre (Printemps silencieux paru en 1962) et en hommage de la biologiste, écologiste et lanceuse d’alerte américaine Rachel Carson (1907-1964).

La nature est en recul partout. Notre modernité passe le clair de son temps à tuer, à éradiquer, à stériliser (cf. pour ex. l’agriculture et ses innombrables traitements biocides).
Avons-nous bien conscience qu’à chaque seconde qui passe, nous sommes, pour notre survie, indissolublement tributaires de l’intégrité et du bon état de santé de notre environnement ? Mesurons-nous combien notre maison brûle et nous avec elle ? Nous souffrons intimement, dans nos cellules, dans nos tissus, dans nos chairs, dans nos vies, du même mal qui ronge notre planète toute entière : les pressions grandissantes sur nos ressources, les pollutions croissantes induisant des dysfonctionnements graves et la perte progressive du contrôle de notre environnement.
Organisme sans frontières, l’homme répond en tous points aux lois de la Nature. Il en fait partie intégrante. Il n’est ni au-dessus ni en dehors d’elle. Son intelligence, sa conscience, son ingéniosité, son habileté devrait du reste le conduire à en être le gardien attentionné, le jardinier émerveillé… Au lieu de cela il se comporte en prédateur, en profanateur, en fossoyeur invétéré… y compris pour lui-même ! Stupide exploiteur !!

Nous les Terriens nous n’avons pas d’autre demeure. Nous n’avons pas de résidence de rechange. Nous n’avons pas d’autre vaisseau pour nous accueillir et nous héberger. Pour notre bonheur ou pour notre malheur, nous sommes confinés, et pour longtemps encore, ici-bas. Et pourtant depuis au moins un demi-millénaire nous entamons sans le moindre scrupule notre milieu de vie. Nous détruisons les écosystèmes à un rythme exponentiel, nous massacrons notre planète en la consommant comme des morfals, sans retenue aucune, à une cadence infernale, avec une voracité effarante, avec une frénésie stupéfiante. Notre hybris nous tourmente. Oui, nous ne croyons pas ce que nous savons. Il est illusoire de croire que le progrès nous sauvera. Nous l’avons rendu aveugle et pour l’instant il nous a surtout sacrément plombé l’avenir – pour, au final, procurer seulement quelque confort supplémentaire. L’illusion techniciste nous égare. La technologie reste pour l’instant – et pour combien de temps encore ? – à l’origine de nos problèmes. Pas de nos solutions. « Il ne sert à rien à l’homme de gagner la lune s’il vient à perdre la terre », avertissait, prophétique, François Mauriac. Sans cesse nous arbitrons à rebours en sacrifiant de manière systématique le long terme au court terme, et l’intérêt général à l’intérêt particulier. Sapiens, le mal-nommé ! Dire que nous devrions être les gardiens attentionnés, les jardiniers émerveillés des incroyables richesses, des fabuleux trésors de notre Maison commune, notre planète bleue, la belle Terre !
À défaut d’un revirement radical, systémique ET imminent au niveau mondial, à défaut d’un changement drastique et immédiat des consciences, de nos modes de vie et de gouvernance – et donc d’un retournement complet de notre trajectoire civilisationnelle –, nous filons tous / tout / droit vers la catastrophe. Nous nous approchons du précipice à grandes enjambées. En raison de notre inconscience et de notre irresponsabilité – de notre comportement véritablement suicidaire –, nous avons à affronter le plus grand danger, le plus périlleux défi que l’humanité ait jamais connu. Les alarmes – les alertes – sont lancées depuis plus d’un siècle ! Le temps n’est plus aux dénis et aux atermoiements. Pas plus qu’aux auto-congratulations. Nous n’avons déjà que beaucoup trop tardé. Chaque jour perdu à procrastiner et à tergiverser se montrera irrattrapable et nous coûtera un amer supplément de sang et de larmes. Notre devenir se trouve déjà (fortement) hypothéqué et ne s’écrira peut-être tout simplement pas. Sans mesures correctrices draconiennes dès aujourd’hui, dès maintenant, dès cet instant, notre lendemain, notre futur, notre avenir risque de s’arrêter à un horizon proche – et non si lointain à l’aune de notre ère – dans la fournaise, le désert, le tumulte, les cataclysmes, le chaos. L’humanité, à ce point de rupture, s’effondrera, sombrera, voire disparaîtra. – Bon débarras ? – Homo demens ! Maudit profanateur ! Et plus incommensurable et grave encore, nous entraînons à notre suite, dans notre sillage, dans notre chute irrémédiable et vertigineuse dans les abysses une large part du Vivant, un vaste pan des beautés et des mystères de ce monde – prodiges, merveilles, miracles, produits de centaines de millions d’années d’évolution lente et patiente –, incomparables splendeurs qui à plus ou moins brève échéance, inexorablement, sans espoir de retour, sans perspective de salut, sont condamnées à nous suivre, entièrement contraintes, dans l’abîme sans nom et sans fond où gronde le néant.

Été 2022 La France, une partie de l'Europe a chaud, soif… suffoque, brûle

D’année en année, presque partout dans le monde, nous battons des records de chaleur et de sécheresse… Et pourtant…
(…)
La planète perd de plus en plus ses eaux douces de surface (calottes glacières, glaciers, lacs, rivières, nappes phréatiques superficielles, etc). La tendance se précise avec netteté. Et pourtant, nous continuons obstinément de gaspiller larga manu cette précieuse ressource. En effet, une part importante est préemptée – et polluée – par l’agriculture intensive (de maïs notamment mais pas seulement). Et de plus, non seulement, 20 % de l’eau « potable »(*1) (soit 1 litre sur 5) continuent de se perdre dans des fuites en ligne durant l’acheminement à travers le réseau « public » mais, de plus – comble de l’absurde ! -, dans les pays équipés du tout-à-l’égout, un tiers (1/3 !) de l’eau distribuée sert à l’évacuation des étrons. Combien de temps encore allons-nous « pisser et chier dans de l’eau potable »(*2) ? Une véritable tare sociétale, une aberration civilisationnelle, qui, pour quelque esprit resté un minimum censé, devient de plus en plus un luxe »… de nantis.
Et la stupidité de l’Homo demens ne s’arrête hélas pas là : non seulement, il souille continûment et sciemment une quantité effarante d’eau propre avec ses excréments mais de surcroît il la pollue aussi en y déversant force produits « WC » toxiques au possible – pour lui et la biosphère – afin, pense-t-il naïvement – en réalité sottement – assurer la propreté de sa fosse d’aisances ! Et je vous fais grâce des insanités du papier toilette (PQ) – et pire encore, des lingettes jetables réservées à cet usage –, de même que les autres pitoyables sent-bon ayant cours en ces endroits assidument fréquentés(*3)… Bref, un non-sens absolu !
(*1) : Une eau de moins en moins abondante et potable. Dans certaines régions de France, elle a même le privilège d’être rendue buvable (« potable ») grâce au paraphe d’un préfet (dérogations renouvelées à tire-larigot). Buveurs d’eau en bouteilles plastique ne triomphez cependant pas pour autant car vous avalez une partie de la chimie contenue dans le matériau (bisphénol, etc.) – substances se trouvant, comme souvent, être des perturbateurs endocriniens – et peut-être bien aussi une eau trafiquée (traitements cachés prohibés…) pour continuer à paraître « propre » (cf. page Bonne urgences).
(*2) : Une chasse d’eau, c’est jusqu’à 9 litres d’élixir de vie qui partent à l’égout.
(*3) : Insanités – entre mille autres – que j’avais développées par ailleurs.
Où va-t-on, si ce n’est dans le mur et vers l’abîme !
Après moi le néant

« La responsabilité de chacun implique deux actes : vouloir savoir et oser dire. »
(Abbé Pierre) (1912–2007)

Non, l’environnement n’est pas qu’un concept, pas qu’une abstraction, pas qu’une marotte. Non, la biosphère n’est pas qu’un décor, la nature n’est pas qu’un jardin d’agrément, pas qu’un garde-manger, pas qu’une réserve inépuisable, pas qu’une manne – providentielle – de ressources naturelles pillables à volonté. Elle vaut pour ce qu’elle est et non pour ce qu’elle nous donne(*). Le Vivant n’est pas une marchandise. Il n’est pas davantage une machine, si sophistiquée soit cette dernière, si tentant et profitable soit le premier. Le Vivant ne se gère pas, ne se programme pas, ne se numérise pas, ne se remplace pas, ne s’enferme pas, ne se décrète pas plus ! Et, hélas ! seule l’infime fraction humaine des passagers – sans nombre – de ce monde vote et décide de tout alors que l’immense contingent restant doit subir nos absurdités, nos délires, nos folies, sans disposer de la moindre voix au chapitre ! Nous payons déjà très chèrement notre terrible inconscience et notre non moins terrifiante mégalomanie. Et pourtant ce n’est là que le tout début du revers… et nos ennuis ne font réellement que commencer.

Le voleur
a tout pris sauf
la lune à la fenêtre.
(Haïku zen) (Ryōkan Taigu)

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