Bonnes urgences – Richard Heim

« La recherche a besoin d’argent dans deux domaines prioritaires : le cancer et les missiles antimissiles.
Pour les missiles antimissiles, il y a les impôts. Pour le cancer, on fait la quête.
(Pierre Desproges) (1939–1988)

Il y a toujours une bonne « urgence » pour détourner des vrais problèmes

Sempiternelle stratégie de diversions – D’urgence en urgence – De bateleur en bateleur
Comment l’on nous asphyxie et tue à petit feu
D’« état d’urgence » en « régime d’exception », comme de Charybde en Scylla, la démocratie de plus en plus moribonde(*)

La guerre techno-sanitaire – pseudo-sanitaire – doit-elle faire oublier les guerres écologiques, économiques, sociales, etc. ? Les vrais problèmes politiques, climatiques, environnementaux, économiques et sociétaux subsistent et ne font qu’empirer durant ces diversions sordides. Le premier et plus grave des périls vient des humains et de la pègre politicienne et économico-financière qu’ils tolèrent, pas du virus ! Le virus le plus dangereux et mortel n’est-il donc pas le capitalisme financier associé à l’ultralibéralisme brutal et sanguinaire qui ravagent la planète toute entière et ruinent ses habitants par centaines de millions(*) ?
(*) : Allez donc expliquer cela aux neuneus fabriqués en chaîne par les chaînes neuneufiantes et crétinisantes ! Bon courage !! Si vous vous y coller, vous n’en reviendrez pas indemne(s) !

BUSINESS FIRST !!

Moins de peur, plus de discernement
Deux poids, deux mesures, deux urgences, deux considérations…

S’il vous plaît, un peu de retenue, de décence, de raison, de mesure, de bon sens… les gouvernants, les politiciens, les experts, les médias, les loufiats, les larbins de la plandémie ! Ouvrez vos yeux ! Jetez vos œillères ! Une tempête hystérique nommée covid montée de toutes pièces balaye la planète et monopolise l’humanité entière, alors que des tsunamis des milliers de fois plus meurtriers et dévastateurs passent tranquillement TOUS LES ANS sous les radars… et sont de fait totalement ignorés ou négligés des autorités !

Nos gouvernants veulent-ils vraiment la santé et le bonheur des populations comme ils le prétendent ?

Les causes de mortalité sur cette Terre

Les vrais problèmes de santé en ce premier quart du XXIe siècle, les voici :

74 % [3/4 !] des décès sont liés aux maladies cardiaques, cancers, maladies environnementales (pollution chimique, pesticides, nourriture industrielle [malbouffe], médicaments, malnutrition, obésité, tabac, alcool, etc.)
14 % [?] des décès sont provoqués par les maladies infectieuses et parasitaires
12 % sont liés à des causes diverses [accidents, catastrophes naturelles, suicides, guerres, meurtres, etc.]

Source : ourworldindata.org. Chiffres basés sur les données de l’OMS qui surévalue constamment le risque infectieux – sa marotte (financière) –, les épidémies qui rapportent très gros à Big pharma notamment en matière de… vaxxins et autres “médicaments” pandémiques !

Statistiques contre statistiques

Faites-vous un avis étayé.
Alors que l’on nous terrifie et nous confine pour quelques petites centaines de morts par jour (attribués au covid) dans notre pays, voici à titre de comparaison avec la létalité du coronavirus, un extrait de quelques chiffres que je collecte depuis des années (ces chiffres datent maintenant un peu mais ils restent largement significatifs. Si j’en ai le courage, je les actualiserai à l’occasion) :

Bon an, mal an…

Un décès sur cinq dans le monde est lié à la malbouffe, soit près de 1,5 milliard d’individus dont la vie est ainsi abrégée. Soit un peu plus de 4 millions par jour !…
Le coût de la malbouffe est estimé à 1 000 milliards de dollars /an dans le monde (FAO).
Chaque année, dans le monde, 9 millions d’êtres humains (dont 3 millions d’enfants) meurent de malnutrition. Soit près de 25 000 par jour, dont 2 220 enfants.
Nous avons au moins 3 risques sur 5 de mourir d’une « maladie du mode de vie » [à commencer dans les pays riches] selon une étude de l’O.M.S.
L’ensemble des pollutions (air, terre, eau…) tuent chaque année des centaines de millions d’humains à travers le monde (sans compter les autres formes de vie anéanties). Comparativement aux victimes du coronavirus, que sont donc les DIZAINES DE MILLIONS DE MORTS ANNUELS liés aux pollutions et à nos absurdes modes de vie ?! Ainsi, si l’on additionne rien que les décès provoqués par les changements climatiques, ceux dus à la pollution de l’air et de l’eau, et ceux causés par la faim et la malnutrition, nous totalisons déjà pas loin de 25 à 30 millions de morts PAR AN dans le monde… Soit 74 000 victimes par jour, 3 000 par heure, 51 à la minute, 1 à la seconde…
Selon certains spécialistes, les « catastrophes naturelles » ont, ces 20 dernières années, tué 600 000 personnes à travers le monde.
Environ 10 millions de personnes décèdent tous les ans du cancer. Soit 27 000 chaque jour.
Chaque année, directement ou indirectement, le diabète tue 1,5 million de personnes dans le monde dont 34 000 en France, soit 93 victimes par jour pour notre seul pays.
La tuberculose (maladie infectieuse la plus mortelle) entraîne la mort d’1,5 million d’individus chaque année.
2,6 millions d’individus meurent d’infections respiratoires chaque année dans le monde, soit 7 123 par jour !
La cigarette tue plus de 7 millions de personnes par an, dont près de 500 000 aux USA et 80 000 en France.
L’alcoolisme tue trois millions de personnes tous les ans, dont 50 000 en France (soit 137 /jour).
…

92% des Terriens respirent un air pollué selon les dernières estimations. La pollution de l’air tue chaque année entre 48 000 et 67 000 individus, rien qu’en France. D’aucuns avancent le chiffre ahurissant de 100 000 morts ! (02/2021) Sept millions d’individus sont décédés en 2012 à cause de la pollution de l’air.
Trois millions et demi de personnes meurent chaque année en raison de la pollution liée aux énergies fossiles.
La pollution du transport maritime international provoque à lui seul 400 000 décès par an.
Rien qu’en France, 50 000 décès prématurés dus à la pollution sont recensés tous les ans.
La pollution de l’eau tue chaque année 10 millions de nos semblables ! 6 000 (six mille !) enfants meurent – assassinés ! – chaque jour pour avoir consommé une eau non potable… 1,9 milliard d’humains boivent une eau qualifiée de « dangereuse »… 1,1 milliard de terriens (soit 17% de la population mondiale) n’ont pas accès à l’eau potable.

« Il faut choisir entre le champagne pour quelques-uns et l’eau potable pour tous. »
(Thomas Sankara)

Un million d’individus se suicident par an de par le monde.
Trop fort ! Le coût social du bruit s’élève à 155,7 milliards d’euros par an dans notre pays.
La résistance aux antibiotiques causerait 700 000 décès par an à travers la planète. Soit près de 2 000 par jour.
Dans les pays industrialisés, plus des deux tiers des hospitalisations seraient dues à des maladies iatrogènes (problèmes de santé induits par des traitements ou des interventions médicales). La iatrogénèse constitue, après les maladies cardiovasculaires et le cancer, la troisième cause de décès dans les pays développés. « Les erreurs médicamenteuses, événements indésirables les plus courants survenant à l’hôpital, menacent la sécurité des patients et causent 160 000 décès par an dans l’U.E. » (Alliance ECAMET, 09/2022).
Rien qu’en France, les erreurs médicales tueraient de 30 000 à 50 000 personnes tous les ans et occasionneraient plus de 130 000 hospitalisations (pour les seuls hôpitaux publics). Les accidents médicamenteux à eux seuls causeraient annuellement la mort de 10 000 à 20 000 personnes (soit l’équivalent d’un ou deux avions de ligne toutes les semaines) et les infections nosocomiales (c’est-à-dire contractées dans un établissement de santé) entraîneraient plus de 9 000 décès par an (2016).
Etc. etc. etc.
Enfin, et pas le moindre des constats, point capital même… Toutes causes confondues, de 600 000 à 650 000 personnes décèdent tous les ans en France (environ 1 700 / jour)(*), soit autour de 1% de la population totale. Vous a-t-il précisé cela, le sympathique croquemort de service qui vient faire le show à la téloche et présenter tous les soirs le macabre décompte des “covidés” du jour ?! Vous en ont-elles informés, les journalopes – terme utilisé pour les distinguer des vrais journalistes – toujours si bien informées, promptes à vous dictez ce que vous devez penser, faire et dire ? En énumérant gravement le nombre de décès attribués au cocanavirus (!) dans des pays de la taille de la Chine, de l’Inde, des USA, du Brésil, etc., vous donnent-elles comparativement la population totale de ces sous-continents ? Jubilatoire, non, de faire peur ?!
(*) : Ce chiffre moyen annuel fluctue en fonction des saisons. Il est plus haut en période froide et moindre durant la saison chaude.

À la lecture de ces chiffres…

Vous remarquerez, si vous êtes de constitution normale et avez toujours votre raison intacte, qu’il convient de vigoureusement relativiser la morbidité du coronavirus.
Et puis soit dit entre nous… Que font donc nos zélés riches vaxxeurs pendant ce temps-là ?! Il ne vous aura pas échappé, je pense, qu’ils ne se montrent pas très actifs ou réactifs sur ces drames qui se reproduisent invariablement depuis des décennies. Des mesures pas suffisamment rémunératrices ? Non brevetables ? Il semblerait bien, en effet, que toute leur énergie et toute leur attention se limitent à étudier et projeter de nouveaux vaxxins… et bien sûr de nouveaux brevets et de nouveaux profits.

Restons donc encore un peu dans le domaine de la santé, en France…

1 personne sur 2 ou sur 3 (au mieux 1 sur 4) est – a été, ou sera – atteinte d’une « maladie grave » (selon l’expression « consacrée »). Chaque année, en France, on recense plus de 300 000 nouveaux cas de cancer (chiffres 2016).
Le stress coûterait en France en moyenne 51 milliards d’euros (soit 3 % du PIB) selon certaines estimations.
Plus d’un Français sur quatre est « sous » psychotropes (anxiolytiques, antidépresseurs, somnifères et autres médicaments pour le mental) ! Dont une part toujours croissante… d’enfants ! Sans même détailler la consommation hallucinante des autres drogues légales et de stupéfiants.
Les français d’ailleurs se trouvent être puissamment accros aux médocs, semblant ainsi faire leurs – à leur manière – le célèbre précepte d’Hippocrate Que ton aliment soit ton médicament… et ton médicament ton aliment.
Près d’un Français sur deux est en surpoids et l’obésité ne cesse de progresser partout. En effet, 8,5 millions d’adultes souffrent d’obésité (IMC > 30) en France, soit deux fois plus qu’il y a 25 ans.
Selon l’OMS, plus d’une personne sur six dans le monde est confrontée à un problème d’infertilité au cours de sa vie. Et ce chiffre, quasi identique pour les pays à hauts revenus et les pays pauvres, ne cesse de grimper vertigineusement. Entre 1973 et 2018, le nombre moyen de spermatozoïdes chez les hommes dans le monde est passé de 101 à 49 millions par ml de sperme. Par ailleurs, les perturbateurs endocriniens sont présents chez 100 % des nouveau-nés. Une étude californienne a recensé jusqu’à 200 composés chimiques dans leur cordon ombilical.
(…)
Etc. etc. etc.

Qui dit mieux ?!
Voilà qui confirme le diagnostic sans appel de Claude Béraud : « La santé de la population dépend moins des thérapeutiques prescrites par les professionnels des soins que des décisions prises par la responsables politiques convenant la vie économique et la cohésion sociale. »

* * *

Pour élargir un peu ce réjouissant tableau, j’y ajouterai encore les données majeures supplémentaires suivantes (des milliers de pages ne suffiraient pas pour tout énumérer).

Guerres tous azimuts contre le Vivant
… Et pendant que l’on nous occupe et nous distrait avec du vent et des vétilles, notre planète et ses habitants (humains comme non-humains) souffrent de plus en plus…

La moitié des forêts de la planète – et avec elles l’intégralité de leurs écosystèmes – a été détruite au cours du XXe siècle.
En 40 ans, 60 à 70% du contingent de vie sauvage sur Terre a disparu en raison des activités humaines. Au rythme actuel, on estime que la moitié des plantes et des animaux auront disparu à la fin de ce XXIe siècle.
Tous les quarts d’heure, une espèce végétale ou animale disparaît définitivement de la surface du globe.
En seulement trente ans, la planète a perdu un tiers de ses terres arables. En raison de l’érosion des sols – liées principalement aux précipitations et aux déforestations –, rien qu’en Europe, 970 millions de tonnes de terre s’en vont tous les ans vers les mers et les océans (2015). On estime ces pertes à 2,76 tonnes de bonne terre (terre arable) par hectare. En seulement trente ans, la planète a perdu un tiers de ses terres arables ! Selon la FAO (ONU), si le saccage des terres se poursuit au rythme actuel, il n’y aura plus un seul hectare de terre productive sur la planète dans moins de deux cents ans. L’urbanisation galopante constitue une autre menace en ce domaine. Tous les 7 ans, l’équivalent – en superficie de terres cultivables – d’un département français disparaît, englouti sous le bitume, l’asphalte ou le béton (85 000 ha par an ; soit 27 m2 par seconde !).
L’étendue de la fonte de la banquise arctique est telle que le point de non-retour semble avoir été atteint. À titre d’illustration, la Sibérie a, cet été 2020, tristement battu son record de température avec plus de 38°C au-delà du cercle arctique.
…

…
100 000 produits chimiques différents sont commercialisés de par le monde, et peu ou prou 1 000 substances nouvelles s’y ajoutent chaque année… alors que la plupart n’ont fait l’objet de tests… 1/ ni approfondis ; 2/ ni sur une durée suffisante (mais sur une durée ridiculement courte) !… 3/ et seulement testées isolément (c’est-à-dire en écartant volontairement tout effet cocktail) ; 4/ avec des modèles – théoriques – non ou insuffisamment représentatifs ; 5/ et, bouchon sur l’éprouvette, quasiment testées que par les fabricants-marchands de mort eux-mêmes – c’est-à-dire à la fois juges et parties ! (Selon l’ONG européenne Pesticides Action Network, seules 23% des publications universitaires sont prises en compte dans l’évaluation des risques des pesticides, par ex.).
Des centaines de milliers de tonnes de produits chimiques toxiques(*) et de matériaux radioactifs(*) – irradiant encore, pour certains, pendant des dizaines ou des centaines de milliers d’années – « reposent » « océanisés », « dorment » (mais alors pas tranquilou du tout du tout !) sur les fonds marins (dont une part tout près de nos belles côtes). Rappelons que le plutonium reste mortel pendant des dizaines voire des centaines de millions d’années.
(*) : Décharges militaires et civiles, « officielles » et – surtout – sauvages.
De 65 000 à 100 000 tonnes(*) de pesticides sont annuellement épandues – dans la nature, par définition – en France (3ème consommateur de pesticides au monde … Cocorico !). « Phytos » ou plus justement biocides : herbicides, insecticides, fongicides et autres produits phytosanitaires… agrotoxiques auxquels il convient d’ajouter le tonnage des engrais chimiques non en reste… Environ 98% des pesticides atteignent au final une autre destination que leur cible (initiale) ! Et vous faites partie de ces autres destinataires.
(*) : Le tonnage varie selon les sources et les périmètres considérés.
Dans le monde, 2 millions de tonnes de déchets sont déversées chaque jour dans les fleuves, les lacs, les rivières… 50 millions de kilos d’hydrocarbures sont annuellement épandus dans les océans. Entre 5 et 13 millions de tonnes de plastique rejoignent chaque année les mers du globe… entraînant une pollution sans pareille affectant particulièrement la faune. Concernant ce seul plastique, des études ont montré que chaque semaine nous ingérons entre 5 et 10 grammes de microplastiques (via nos aliments et nos boissons) – soit l’équivalent d’une carte bancaire ! Les études montrent que ces micro- et nanoplastiques s’infiltrent partout dans le corps humain (les poumons, le foie, le sang… et même jusque dans le placenta et le lait maternel). Nous n’avons jamais aussi bien porté notre nom : Homo plasticus !
Et en France aussi les eaux sont souillées : la quasi-totalité des cours d’eau (de surface) et 3/4 (au moins) des nappes phréatiques sont polluées. Plus insalubre – et chère – que jamais… Chlore, herbicides, pesticides, hormones humaines, résidus médicamenteux, drogues et poisons divers – dont parfois de l’arsenic –, « polluants éternels », microplastiques et autres joyeusetés… coulent désormais – à flot – à notre robinet (s’il a encore la chance de couler) ! Dans le réseau public de certaines communes françaises, l’eau a même le privilège d’être rendue potable par la seule force d’une… grâce préfectorale ! Balaize, le fonctionnaire ! Vous imaginez l’autorité du Pouvoir Public ?! La puissance du paraphe ?! L’efficacité de la baguette magique ?!… Ce n’est certes pas encore Lourdes, mais ça en prend distinctement le chemin. Mais la potabilité de l’eau peut aussi tout simplement provenir de la manipulation des seuils de conformité, de l’abaissement des normes en vigueur ou de la non-recherche d’anomalies et de complaisances en tous genres.
Et puis, amateurs d’eau en bouteille, ne vous réjouissez pas trop vite… Là, le ver – et un tordu ! – se trouve dans le plastique (sic !), le transport, le recyclage des contenants… et pas seulement ! Ainsi par ex., il ressort d’un Watergate à la française (!), une enquête menée par des journalistes d’investigation et publiée fin 01/2024, qu’un certain nombre de producteurs d’eau en bouteille ont filtré secrètement – et illégalement par des systèmes de purification interdits (charbons actifs, U.V., ultra-microfiltration…) – leurs breuvages et bidouillé leur production (coupages…) pour masquer des contaminations de leurs sources et passer sous silence des non-conformités… et tout cela avec la bénédiction des gouvernementeurs ! Selon la même source (!), la tromperie durerait depuis des années et 30 % des marques seraient concernées (dont notamment la multinationale Nestlé – dont le slogan „Good food, good life“ n’a jamais été autant d’actualité). Business first, je vous dis !
Tchin-tchin ! Ah ! il n’y a pas que les petits poissons qui trinquent et dégustent ! À voot’ saanté, m’sieurs-dames !
Par ailleurs, la consommation d’eau n’en finit plus d’exploser. Des millions de personnes vivent avec moins de 12 litres d’eau par jour, tandis que les populations les plus nanties (Occident) en consomment plus de six cents. Nous dépassons ainsi continuellement les capacités de renouvellement des réserves. Jusqu’à quand les grands shadoks que nous sommes pourrons-nous ainsi pomper inconsidérément dans les ressources naturelles ???

En France, près de 28 tonnes de déchets sont « produits » chaque seconde, soit plus de 868 millions de tonnes par an. Un Français, en une année, génère de 375 à 500 kilos de déchets, soit deux fois plus qu’il y a quarante ans. Dans notre pays, chaque année nous jetons 5 millions de tonnes d’emballages. Chiffres, plus est, en constante augmentation.
Je vous épargne les scandales récurrents – perpétuelle poudre aux yeux – de leur « tri », « recyclage », « valorisation », « stockage », etc., etc. !
1,3 milliard de tonnes de nourriture sont jetées ou perdues chaque année, soit 1/3 des aliments produits sur la planète(*). Cela correspond à 1,4 milliard d’hectares de terres (28 % des superficies agricoles du monde). Les pertes et gaspillages alimentaires du producteur au consommateur se situent entre 95 et 115 kg par individu et par an en Europe et Amérique du Nord (alors qu’en Afrique et en Asie, ils représentent entre 6 et 11 kg seulement). Avec ce que l’Europe à elle seule jette chaque année, on pourrait nourrir 1 milliard de personnes, soit l’intégralité des personnes souffrant de malnutrition dans le monde (cf. plus haut). (Chiffres FAO)
(*) : D’autres sources indiquent 40 % (WWF-Tesco, juillet 2021).
L’élevage intensif concentre, maltraite et abat chaque année 70 à 80 milliards d’animaux dans le monde.
…

…
Avec l’irrésistible montée de la précarité et de la pauvreté, vous n’êtes pas sans savoir, si vous avez les yeux ouverts, que rien que dans notre pays riche, la France, nous approchons tranquillement et inexorablement des 10 millions de pauvres (soit près d’1 personne sur 6 !!). Le lumpenprolétariat a encore de beaux jours devant lui. Sur la seule décennie 2005-2015, la France peut s’enorgueillir d’avoir produit un million de pauvres de plus (12/2016). Trois cent mille (300.000 !) personnes, sur notre sol, sont SDF, c’est-à-dire en situation de précarité extrême. Très certainement sommes-nous en train de pulvériser cette barre avec la « crise sanitaire » pour ne pas nommer autrement cette débâcle. – Il n’y a pas que les pôles qui partent en vrille.
Un Français sur six déclare ne pas manger à sa faim (Crédoc, 05/2023). Soit 4 % de plus qu’en 2022.
2,5 millions de personnes illettrées vivent en France, pays du « bel esprit », berceau des « belles lettres » (statistiques de 2013). Concomitamment… Malgré des budgets éducatifs colossaux, de multiples indicateurs viennent régulièrement confirmer la baisse préoccupante du niveau scolaire des élèves français. Le glorieux – et coûteux – résultat de la fabrique – à l’échelle industrielle – de cancres.

Demain, tous crétins ? (Titre emprunté au documentaire éponyme de Sylvie Gilman et Thierry De Lestrade, 2017.)
Pour les très rares fois où je vais sur les forums internet, je suis immanquablement rebuté et abasourdi par la syntaxe désastreuse, sans parler de l’ahurissante ecritur fonetic, de certains commentateurs/blogueurs. Les questions se bousculent dans ma tête. Comment peut-on être fâché à ce point avec l’orthographe et la grammaire ? Quelle structure – et pensée – mentale peut-il y avoir derrière tant d’incohérences et de lacunes ? Comment seulement peut-on bafouiller et biboucher (sic) à ce point ? Les mots véhiculant l’idée, comment peut-on penser droit et juste avec une langue (l’outil de la pensée) si écorchée, si gauchie, si fragmentaire, si défaillante, filant tant de travers ? Qu’un individu lambda puisse passer dix(*) de ses jeunes années sur les bancs de l’école et au bout du cursus ne pas arriver à couramment lire, écrire ou calculer, me dépassera toujours. Mais fort heureusement nous disposons aujourd’hui de l’IA – la formidable intelligence artificielle dont les transhumanistes font gorge chaude – pour combler l’abîme de nullité et d’inefficience du système éducatif ! Joker !
Crétinocratie, lorsque tu nous tiens… tu nous lâches plus !
(*) : Et maintenant douze ou treize, voire quinze années (de la maternelle – rendue obligatoire – au baccalauréat – accordé d’office)… Un immense bail qui ne suffit même plus pour faire apprendre aux élèves d’aujourd’hui – pourtant équipés et assistés de calculettes, de tablettes, d’ordinateurs et de moult savants tutoriels – ce que la génération de mes parents (de plus, en ce qui les concerne, non francophones au départ) ont appris – avec leurs 10 doigts, leur plume et leur cahier, leur craie et leur ardoise – en peu ou prou… cinq ou six petites années !
Une gabegie sans nom. Vive l’Abêtisation Nationale ! Vive le Progrès ! Vive la Modernité !
Immaturité, formatage, zombification garantis.

BUSINESS FIRST !!

…
En 2021, au niveau mondial, les États ont englouti 2 113 milliards de dollars (soit 2,2 % du PIB total) dans les dépenses militaires. Les cinq plus grands États en matière de dépenses militaires en 2021– États Unis (801 milliards de dollars), Chine (293 milliards de dollars), Inde (76,6 milliards de dollars), Royaume Uni et Russie – représentent à eux seuls 62 % des dépenses militaires mondiales, selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI). La France, qui veut « avoir une guerre d’avance » et se situe très bien dans ce classement du bellicisme mondial, a prévu une enveloppe de 400 milliards d’euros pour son armée sur la période 2024-2030.
L’évasion fiscale des multinationales a dépassé les 1 000 milliards de dollars en 2022 (selon un rapport de l’Observatoire européen de la fiscalité). Cette somme, représentant 35 % des 2 800 milliards de dollars de bénéfices réalisés en 2022, a été transférée vers des paradis fiscaux et 40 % de ces transferts ont été opérés par des géants nord-américains. L’Europe n’est cependant pas en reste dans ces vastes opérations d’optimisation puisqu’elle héberge en son sein plusieurs paradis fiscaux et concentre autour de la moitié du pactole total cité plus haut.
Les multinationales priveraient chaque année les États de près de 600 milliards de dollars d’impôts légitimes en profitant de l’absence
d’une régulation mondiale. Un hold-up cyclopéen !! (Tax Wars, Hege Deli et Xavier Harel, 2024).
En France, la fraude fiscale s’élèverait autour de 80 à 100 milliards par an.
Euractiv et Transparency International estiment le coût de la corruption dans l’Union Européenne à près de 1 000 milliards d’euros par an (2020). Soit l’équivalent de 6,3 % du PIB de l’UE.
Chaque année, le trafic de migrants génère entre 7 et 10 milliards de revenus pour les trafiquants. (UNODC-IOM)
Entre 1995 et 2023, le nombre de milliardaires sur Terre est passé de 388 à… 2 668 ! (Forbes)
En 2024, la planète compte un nombre record de 2 781 milliardaires. Milliardaires dont la fortune atteint les 14 200 milliards de dollars. (Forbes, 04/04/24). Le nombre de millionnaire quant à lui se monte à 59.4 millions.
Les 1 % les plus riches détiennent autant que le reste de la population mondiale.
Les cinq hommes les plus riches du monde ont plus que doublé leur fortune depuis 2020 tandis que la fortune cumulée de près de cinq milliards de personnes a baissé (Oxfam, 01/2024).
La fortune des milliardaires a augmenté de 3 300 milliards de dollars depuis 2020, à une vitesse 3 fois plus rapide que celle de l’inflation (Oxfam, 01/2024).
La crise du Covid aura aussi été l’occasion d’un transfert de richesse sans précédent. La moyenne des fortunes des milliardaires a augmenté de 51 % durant les trois ans de pandémie. (Thestar.com)
Neuf nouveaux chefs d’entreprises sont devenus milliardaires grâce au “vaccin” anti-Covid (pour une fortune cumulée estimée à 19.3 milliards de dollars. (Oxfam, Le Parisien, 05/2021)
148 grandes entreprises ont réalisé 1800 milliards de dollars de bénéfices cumulés – soit 52 % de plus en moyenne sur les 3 dernières années – et distribué d’énormes dividendes à de riches actionnaires tandis que des centaines de millions de personnes ont été confrontées à des réductions de salaires réels (Oxfam, 01/2024).
La France compte la bagatelle de 122 milliardaires (Challenge, 2022) et 2 821 000 millionnaires (oui, vous avez bien lu, 2.8 millions). – Chiffres en constante progression. – Elle occupe, en nombre de millionnaires, le 3e rang mondial (après les USA et la Chine, et devant le Japon et l’Allemagne).
Les 5 premières fortunes de France possèdent autant que les 27 millions de Français les plus pauvres.
Comme vous pouvez le constater, ça “ruisselle“ – un doux euphémisme – de partout… vers le haut !
Les quatre milliardaires français les plus riches et leurs familles – la famille Arnault, la famille Bettencourt Meyers, Gérard et Alain Wertheimer – ont vu leur fortune augmenter de 87 % depuis 2020. Dans le même temps, la richesse cumulée de 90% des Français a baissé. Sur cette même période, les 42 milliardaires français ont gagné 230 milliards d’euros. (Oxfam, 01/2024)
11 des plus grandes entreprises françaises ont réalisé 101 milliards de dollars de bénéfices entre juin 2022 et juin 2023, soit une augmentation de 57% par rapport à la période 2018-2021. (Oxfam, 01/2024)
La France, championne de la distribution de dividendes. En 2023, les actionnaires du seul CAC40 (les poids lourds de la Bourse de Paris) auront touchés plus de 97 milliards d’euros (sous forme de dividendes ou de rachats d’actions). Contre 67,5 milliards d’euros en 2022 et 57.5 milliards en 2021. De record en record. En vingt ans (2000-2020), les dividendes distribués aux actionnaires des entreprises françaises du CAC40 ont augmenté de 269 % ! En effet, ma petite entreprise ne connait pas la crise.

BUSINESS FIRST !!

Et voici quelques données sur les énormes inégalités sociales et climatiques (totalement corrélées) :

Les 1 % les plus riches émettent plus de CO2 que les 66 % les plus pauvres de la planète (5 milliards de personnes).
Autrement dit, les 1 % les plus riches – les happy few – (soit 77 millions de personnes à l’échelle mondiale) polluent autant que les deux tiers les plus défavorisés de l’humanité (les moins nantis), soit 5 milliards de personne – l’immense majorité de l’humanité, les milliards de gens “normaux”, les modestes… et les sans-dents… sans-droits, riens et moins-que-riens…
Les 0,1 % les plus riches du monde (7 700 000 personnes) émettent plus de CO2 que 38 % de la population mondiale (2,9 milliards de personnes).
Les 50% les plus pauvres de l’humanité sont responsables d’à peine 8% d’émissions mondiales.
En France, une personne dans les 1% les plus riches émet autant de CO2 en un an qu’une personne parmi les 50% les plus pauvres en 10 ans.
Les 10% les plus riches sont responsables d’un quart des émissions de la France.
Les 30 dernières années ont été marquées par une croissance sans précédent des émissions de CO2. Sur cette période, les 1% les plus
riches ont émis deux fois plus de carbone que la moitié la plus pauvre de l’humanité.
Nb : Ces chiffres ne reposent que sur les (seules) émissions de CO2 liées à la consommation en 2019. Ils n’intègrent donc pas toutes les autres pollutions et nuisances liées aux activités de ces ultra-riches. En effet, « si les ultra-riches polluent énormément par leur mode de vie, ce n’est que l’arbre qui cache la forêt. Leur consommation personnelle est éclipsée par les émissions résultant de leurs investissements dans les entreprises. Ces investissements permettent aux super-riches de gérer et de contrôler un grand nombre d’entreprises parmi les plus grandes et les plus polluantes du monde. Leur influence est donc considérable. »
Source : Oxfam.
Le noble bilan de Sarkozy-Hollande-Macron : en France, en dix ans, la fortune des milliardaires est passée de 82 à 442 milliards de dollars ; le nombre de bénéficiaire de l’aide alimentaire a triplé ; le nombre de sans-abri a doublé… Bravo les artistes !!!
Etc. etc. etc.

« Tous les programmes connus pour la sauvegarde de l’environnement et pour l’éradication mondiale de la pauvreté pourraient facilement être pris en charge par le budget militaire mondial d’une seule année. » (Jacob von Uexküll et Bernd Jost)

BUSINESS FIRST !!

En pendant ce temps-là, le business continue de plus belle…

Voilà ce dont le monde s’accommode – se satisfait – peu ou prou depuis près d’un demi-siècle.
Comme de la poussière balayée sous le tapis…
Cela ne pourrait-il pas ressembler à une longue descente aux Enfers, à un suicide à petit feu ?
Les forçats de la « croissance », Veau d’or de notre civilisation

C’est tout cela, aussi, la réalité ! Et pendant tout ce temps-là, les ultra-riches n’ont jamais été aussi nombreux – sur Terre comme dans le ciel ! Et les pauvres aussi – mais seulement sur le plancher des vaches.
Mais rassurez-vous braves gens, « tout est sous contrôle » ! Fully under control ! Vous pouvez continuer de ronfler à poings fermés !
Allez, encore une petite dose ! Prenez soin de vous ! Et surtout, pour votre ssanté et votre sssécurité, respectez scrupuleusement les mesures anti-covid prônées par le gouvernement ! SINON VOUS ALLEZ MOURIR !! VOUS ALLEZ TOUS MOURIR !! MOURIR !!! Compris !!!

Voilà donc un peu de grain à moudre pour satisfaire à la culture du chiffre et verser mon tribut à la Datacratie.
N’est-il pas suffisamment établi que notre monde court à vau-l’eau ? Va-t-on là aussi réclamer et attendre un vaccin miraculeux pour résoudre chacune de ces calamités d’origine anthropique ?!

(…)

Tout a un prix, et parfois – en vérité, de plus en plus souvent – le prix, c’est… la VIE.

Pour ne pas vous barber et vous asphyxier davantage avec les chiffres, j’arrêterai là mes fastidieuses énumérations.
Après tant de tragédies et de catastrophes, une pause s’impose.

« Si nous voulons combattre une maladie, combattons l’une des maladies les plus terribles de toutes, l’indifférence. »
(Robin Williams) (1951–2014)

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