Science sans conscience…
Pensée unique contre Pensées plurielles
PHARMACRATIE(*)
Chasse aux sorcières par les obsédés sectaires
« Lorsqu’on lui montre la lune, l’imbécile regarde le doigt. »
(Vieux proverbe chinois)
« L’acarus [acarien] de l’éléphant ignore l’éléphant ; pour lui cet animal est un monde.
Qui nous dit, à nous, que le monde n’est pas un animal ? »
(Victor Hugo) (1802–1885)
Actualité oblige…
Les circonstances hélas me conduisent – à contrecœur – à préciser et développer encore ceci :
La libre-pensée en grand danger
Insidieusement la nasse se resserre
À l’heure où la coopération entre toutes les médecines se révèle, au bénéfice à la fois de la santé individuelle et collective et des finances publiques (…), plus indispensable que jamais, il se trouve en France encore quelques groupes d’irréductibles et hargneux – pour ne pas dire fanatiques – bellicistes, de sanibans enragés, de khmers blancs obtus et acharnés, d’invétérés sectaires… pour, sans évaluation sérieuse et sans nuance aucune, et au nom d’obscures considérations sécuritaires, continuer à brandir la hache de guerre, à savamment établir et manier les amalgames – avec la collusion des médias ! –, à jeter indistinctement l’opprobre et l’anathème, et mener d’iniques et sournoises manœuvres d’intimidation contre tout ce qu’ils ne veulent pas – ou ne peuvent pas – comprendre, contre tout ce qui dépasse leur entendement égotique ou leur strict horizon personnel.
Il n’y a pas pire sectaire que celui qui n’a jamais quitté le confort lénifiant de la seule pensée dominante, que celui dont le seul horizon connu demeure l’enclos de ses dogmes et concepts familiers hérités, que celui resté irrémédiablement prisonnier de son formatage initial.
(*) : La pharmacratie est une parfaite expression du fascisme, fascisme qui se définit foncièrement comme la collusion intime entre l’État et le capitalisme.
« Les botanistes savent bien qu’il existe de nombreuses espèces de pensées dont les plus communes sont la violette et la pensée sauvage. Pensée sauvage qui, on en conviendra, illustre bien la « sauvagerie » sociale de la pensée unique. »
(Jean-Marie Pelt) (1933–2015)
Êtes-vous déviant ?
Pensée unique… et comportement(s) imposé(s)
La liberté d’expression est-elle une maladie ? Penser par soi-même est-il une tare ? Marquer son désaccord est-il une pathologie ?
Le concept de santé mentale est un concept totalitaire
Dangereuse psychiatrisation du monde(*1) et notamment des minorités, opposants et dissidents
Névropathies et psychopathies d’aliénistes de tous bords – Déliropathie médico-politico-scientiste
De l’amour immodéré de l’ortho–, de la manie irrépressible pour la « norme » et l’incontournable – le pathologique – « redressement » en cas de « déviance »
Une aliénation progressive des esprits – Standardisation made in Totalitarisme
Saviez-vous que l’anticonformisme et le franc-parler étaient dorénavant considérés comme une maladie mentale ? Au cas où ce petit détail vous avait échappé, sachez que le DSM(*2), la bible des psychiatres – qui, dans sa dernière version en date (V) (2013) identifie plus de 350 troubles psychiques dont au moins un, sinon plusieurs, pourraient bien vous correspondre – répertorie depuis quelques années une nouvelle maladie mentale appelée Trouble Oppositionnel avec Provocation (le juste nommé TOP). Cette pathologie se définie comme un « schéma continu de désobéissance, d’hostilité et de provocation » et les symptômes incluent la remise en question de l’autorité, la négativité, la défiance, la contradiction, et le fait d’être facilement agacé – Oh ! les vilains agitateurs ! (Hey ! Vous m’aurez bien sûr reconnu dans le lot.)
Et à l’instar de toute bonne maladie, cette affection aussi est évidemment passible de médication, de traitements et de soins [de plein gré ou possiblement de force, selon votre humeur, naturellement].
Tout en vous laissant tirer les multiples – et gravissimes – conclusions découlant d’une telle normalisation des comportements individuels et conception de la société, je rêve d’inscrire dans une prochaine version dudit DSM, le pendant du TOP, à savoir le Trouble Conformitionnel Pleutrerique (TCP)(*3). L’appellation, pourtant de facture authentiquement scientifique, n’est pas sexy, je vous l’accorde ; elle sonne même barbare et vous renseigne si peu sur sa signification. Mais vous allez mieux la saisir lorsque je vous aurai soufflé – car je sais aussi être un gentil garçon si je veux (!) – son nom vernaculaire… Ce dérangement, extrêmement – que dis-je ? extraordinairement ! – répandu, est largement plus connu sous le doux, le charmant, l’adorable, l’irrésistible, l’éternel vocable de… de… de panurgisme ou de moutonnerie. Voilà que tout s’éclaire n’est-ce pas ?! Les chances de parvenir à mes fins devraient être solides car, caractéristique majeure de notre brillante modernité, la moutonnite aiguë, la panurgite idiopathique sévit assurément partout et se révèle être en passe de gagner le titre envié de pandémie. – J’ai définitivement arrêté de compter les victimes autour de moi.
À moi les royalties, hahaha !!! Come on, dollars !
(*1) : À ce sujet, cf. notamment La Ponérologie politique d’Andrew M. Łobaczewski, ainsi que le raz-de-marée wokisme.
(*2) : DSM : Diagnostic and Statistic Manual of Mental Disorders. Réalisé et publié par l’Association américaine de psychiatrie (APA : American Psychiatric Association). Le DSM-5 a été publié en mai 2013 et le DSM-5-TR en mars 2022. Si l’homosexualité en a, fort heureusement, été retirée il y a quelques décennies à peine – après avoir été dépénalisée –, d’autres “troubles” très arbitraires et contestables y sont par contre entrés. Le despotisme règne là aussi.
Si ce code psychiatrique avait, par exemple, existé aux premiers temps du christianisme, nul doute que Jésus-Christ aurait été rapidement psychiatrisé puis interné et camisolé pour folie (schizophrénie…) et une foule d’autres déviances (dont la mythomanie, l’insubordination, la rébellion, etc…) par les doctes serviteurs de la grande et noble Pharmakia/Pharmafia ! – En ce cas, une “alternative” virtuelle probable à son historique condamnation à mort. – Conséquence très directe : la chrétienté n’aurait jamais vu le jour – ce qui eût évidemment ravi tous les christianophobes.
(*3) : Ou encore Trouble Conformitionnel avec Pleutrerie.
Il me reste maintenant – parce que j’ai quelque suite dans les idées, comme vous le savez – à vous convaincre du traitement ad hoc de ce behaviorisme incongru, car, bonne nouvelle, dans notre malheur une solution est en vue. Et ce pourrait d’ailleurs bien être un vaccin d’un genre nouveau. Cette immunisation fera l’objet d’une publication en temps opportun, et dans cette attente je sollicite encore une globuline de patience.
Pour l’heure, consolons-nous : ne vivons-nous pas dans un « État de droit », dans un pays « démocratique », « ouvert », « pluriel », « libre » ?… N’est-ce pas… N’est-ce pas !… N’est-ce pas !!!
… Hein ?! Qu’est-ce qu’il dit ??
À ce propos, pour au besoin vous rassurer – ou alors au contraire vous inquiéter, c’est selon –, je suis encore très loin d’avoir appris à bêler avec le troupeau ou à ronronner avec la masse. Mon cas m’apparaît plus désespéré que jamais même si je me soigne autant que je le peux et depuis fort longtemps – psst ! mais non avec les moyens conventionnels, ne le répétez surtout pas. Autrement ces pages n’existeraient tout simplement pas. Et surtout – ah ! un éclair d’effroi subitement me traverse –, que serais-je sinon devenu ?;-/)
P.S. : La majeure partie de ce texte a été écrit au milieu des années 2010 et actualisé ponctuellement. Comme il fallait hélas s’y attendre, en cet an de garce tyranique (…) 2024, le « complotisme » – l’étiquette « complotisme » / « complotiste » – est en passe d’entrer officiellement dans le registre de la psychiatrie et des maladies mentales… Et soigné comme telle(s). Ça pue grave l’Union Soviétique et le goulag en Occident !! L’idéologie, l’entrave et la camisole à tous les étages !
Médicalisation et normalisation de la société procèdent toutes deux
de la même logique matérialiste despotique
« À moins que nous n’incluions la liberté thérapeutique dans notre Constitution,
la médecine installera un jour une dictature que nous sommes incapables de concevoir pour le moment. »
Dr Benjamin Rush (1746–1813), 1776, signataire de la déclaration d’indépendance des États-Unis d’Amérique
Nous voilà prévenus depuis plus de deux siècles déjà.
En réponse aux accusations récurrentes et éhontées de charlatanisme, dérives sectaires, manipulations mentales, endoctrinement, embrigadement et emprise psychique… par les tenants de LA Pensée Unique fanatique
Science et scientisme
Important :
Pour une science responsable – La science n’est pas le scientisme
Étant clairement entendu qu’il n’est évidemment – et absolument – pas dans mes intentions de faire le procès de la Science en général, ni même d’une science en particulier. Comme par ailleurs je ne remets nullement en cause ni la réalité, ni l’utilité du progrès scientifique. Je ne conteste aucunement la logique expérimentale, la démarche méthodique. Mais, par contre, je refuse la religion capitalo-techno-scientiste. Je ne dénonce point le progrès en lui-même mais son dévoiement, son détournement, sa calamiteuse polarisation, sa perversion par des apprentis sorciers totalement irresponsables et cyniques. Je récuse le techno-totalitarisme, l’érection – par le néo-capitalisme – de la techno-science en instance normative suprême. J’en réprouve les orientations délétères et pointe ses errements, ses abus, ses délires, ses outrances(*).
Oui à la science, mais halte à la dictature scientiste. Non au techno-scientisme. Non à l’irresponsabilité. Non à l’inconscience.
(*) : M’inscrivant en cela dans un long, vigoureux et ininterrompu courant de pensée traversant fièrement les siècles.
Bien au contraire de la moindre contestation systématique stérile ou opposition dogmatique aveugle, je suis même – et ai toujours été – un fervent partisan de la coopération de toutes les sciences, de toutes les médecines, de tous les savoirs, de toutes les techniques, de toutes les bonnes volontés… pour le progrès du Vivant et le mieux vivre ensemble… sans extrémisme et sans discrimination !
D’autre part, ce ne sont aucunement les avis contraires aux miens, par eux-mêmes, que je dénonce, car chacun a le droit légitime d’avoir ses propres opinions, convictions et aussi ses… croyances. C’est contre l’acharnement impérialiste de quelques esprits chagrins singulièrement obtus et belliqueux d’ériger en vérité absolue leur doctrine personnelle et d’imposer à tout prix leurs intérêts privés que je m’insurge. Contre leurs oukases normatifs et réducteurs, contre leur despotisme « scientifique », contre leurs préjugés moralisateurs, contre leurs odieux diktats, contre leur arrogance et leur suffisance, contre leurs pandores complices, contre leur volonté hégémonique de ridiculiser, décrédibiliser, étouffer ou diaboliser toute idée contraire aux leurs, contre leurs perfides entreprises de désinformation, de dénigrement et de censure, contre leurs iniques manœuvres d’intimidation, contre leurs infâmes lettres de cachet et leur ignoble système répressif.
« La science est indiscrète, bruyante, insolente. C’est la plus récente, la plus agressive et la plus dogmatique des institutions religieuses. »
(Paul Feyrabend) (1924–1994)
Le philosophe des sciences et physicien s’insurge contre la ratiomanie et prône, à l’instar de la séparation entre l’État et l’Église, la séparation entre l’État et la Science. Ce à quoi je souscris totalement.
Voilà qui a le mérite d’être clair.
Terrorisme scientiste et matérialiste
Nobles « Savoir(s) » contre méprisables « croyance(s) »…
Une dérive scientiste croissante – Vers une théocratie scientiste imminente
Le forcing de la religion « laïque »
Terrorisme scientiste et matérialiste – Les commissaires de la technoscience – Les grands prêtres de la « Raison » et leur meute de chiens de garde
Les scientistes détiendraient-ils le monopole du Savoir… et, conséquemment, l’exclusivité de la « Vérité » ?
Le scientisme(*1) est une doctrine(*2) comme une autre
… en plus scientiste bien sûr… Et peut-être aussi un peu plus intolérante et sectaire que la moyenne.
(*1) : Le scientisme ou encore positivisme…
(*2) : Vous pouvez tout aussi bien lire « religion » ou « église » ou « croyance »…
La vérité m’importe plus que les théories et les doctrines.
L’intolérance et la paresse intellectuelle sclérosent l’esprit.
Bref… Instruit, échaudé par un interminable cortège d’insinuations, de médisances, d’injures, d’agressions de toutes sortes…
Partisan des Lumières – de toutes les Lumières et pas seulement des spots ou des loupiotes qui “arrangent” –, je défends la légitimité d’exister, je revendique le droit à l’existence d’autres manières de penser, à d’autres façons de croire. Je soutiens la liberté de conscience. Je milite pour la faculté de pouvoir se soigner autrement que par l’écrasante idéologie orthodoxe. Je plaide pour le pluralisme des idées, pour la diversité des valeurs, des croyances, des genres, des formes, des expressions, etc. que le régime monopolistique de la pensée unique par trop systématiquement récuse, opprime, cherche à soumettre, à museler, si ce n’est pas, tout simplement, vise à éliminer.
Malheureusement tout le monde il n’est pas bon, tout le monde il n’est pas gentil… Il arrive inévitablement un moment où l’on ne peut décemment plus laisser dire et faire n’importe quoi, où il faut cesser de se laisser insulter et piétiner sans broncher, a fortiori par des donneurs de leçons qui auraient certainement mieux à faire en commençant – urgemment ! – par balayer d’abord devant leur propre porte…
Qu’ils soient de mauvaise foi ou de bonne foi… Ça suffit !!!
Penser par soi-même ne doit pas exclure de penser contre soi-même !
Il n’est pas pire intolérant, pas plus dangereux sectaire que celui qui, sans réserve et sans nuance, croit savoir… détenir la vérité.
Qui suis-je pour juger ?…
Je leur recommanderai vivement, si je puis me permettre, de méditer sur cette antique formule de Confucius (551–479 av. J.-C.) : « Se regarder scrupuleusement soi-même, ne regarder que discrètement les autres. »
Peut-être expliquerai-je ici un jour les raisons – strictement extérieures et quelque peu pénibles – ayant prévalu aux longs développements qui précèdent et qui suivent, initialement on ne peut moins envisagés. Et chose totalement imprévue, ces circonstances fâcheuses auront au final inspiré l’essentiel de ces pages.
« C’est une sotte présomption d’aller dédaignant et condamnant pour faux ce qui ne vous semble pas vraisemblable. »
(Montaigne) (1533–1592)
Vaste enfumage par les obsédés sectaires
L’obsession séculaire des scientistes : interdire la Nature et tout ce qui s’y rapporte
« On reproche aux guérisseurs de ne pas être médecins, moi je reproche aux médecins de ne pas être guérisseurs ! »
C’est par ces mots cinglants qu’a rétorqué un avocat défendant Maurice Mességué – herboriste(*1) généreusement harcelé(*2) par l’Ordre des Médecins pour exercice illégal de la profession de médecin – à l’un de ses procès emblématiques.
(*1) : Célèbre herboriste du milieu du XXe siècle (1921–2017), originaire du Lot-et-Garonne, surnommé le « Pape des plantes », ayant entre autres soigné quelques « grands » de ce monde : Mistinguett, Édouard Herriot, Winston Churchill, Maurice Utrillo, Jean Cocteau, Konrad Adenauer, le cardinal Roncalli, futur pape Jean XXIII, etc.
(*2) : En raison vraisemblablement de ses succès retentissants, faut-il comprendre… À moins que ce ne fut pour crime de lèse-médecine, ou, plus prosaïquement, pour concurrence déloyale…
Citons également, dans ce chapitre – largement incomplet – des accusations méprisables, Pierre Brioude (dit Pierrounet) (1832-1907) et Léon-Serge Alalouf (1905–1989)(**), respectivement rebouteux et guérisseur, trainés en justice par le Conseil de l’ordre des médecins pour exercice illégal de la médecine, procès – infondés et, de plus, injustes – tous deux perdus par cette autorité professionnelle qui ne sortit vraiment pas grandi de ses calomnies et manigances. Idem pour Gëorgia Knap (1866-1946), etc. etc.
(**) : La réputation de ce magnétiseur dépassait largement nos frontières. Il avait en effet été louangé par le Mahatma Gandhi en personne, le roi Alphonse XIII d’Espagne, Édouard Herriot – re -, Jean Anouilh, Michel Legrand, etc., etc., etc., et avait (spontanément) reçu – excusez du peu – plus de 400 000 attestations de guérison ! Qui dit mieux, messieurs les savants accusateurs ?
Citons aussi parmi les innombrables praticiens en médecine naturelle harcelés – de façon inique, il va sans dire – par les autorités médico-politiques, le cas emblématique de l’abbé bavarois Sebastian Kneipp (1821–1897). Plaintes déposées à son encontre par des médecins et des pharmaciens non seulement parce qu’ils le jugeaient en contradiction avec la médecine conservatrice de leur époque, mais bien pire encore : parce qu’il proposait gratuitement sa méthode !!
Dans la même veine, signalons l’infatigable naturopathe français Pierre Valentin Marchesseau (1911–1994), grand homme de synthèse, qui dut lui aussi affronter sept – oui, sept ! – procès intentés contre lui durant sa carrière professionnelle par quelques beaux esprits infatués, particulièrement bien gâtés et abyssalement pénétrés, habités, éclairés, par les augustes Lumières de leur patascience, et relayés en cela par les hargneuses instances ordinales et les sectaires représentants de leur Institution.
Autant de temps, d’énergie et d’argent perdus à se défendre contre la bêtise humaine dans sa plus brute, pure et parfaite expression.
« Autrefois à la solde de la religion, la chasse aux sorcières est aujourd’hui à la solde de la finance. (…) Il faut mater les insoumis ou les supprimer pour que les privilégiés puissent maintenir leurs privilèges. » (Ghislaine Lanctôt)
Il en va de la raison comme de la loi : celle du plus fort est toujours la meilleure
L’intelligence monopolisée – Le savoir réservé
Délit d’opinion – La Police de la Pensée – Les Procureurs des Consciences
Nouvelle scolastique – Politburo intégriste
Spécificité très franco-française
L’atmosphère confiné et vicié de la morale dominante – Consanguinités mortifères
Le consortium et les marchands de la peur
Mais de quoi j’me mêle !
Puisque les conclusions de leurs savants travaux – qui année après année se suivent et se ressemblent – sont, comme toujours, largement diffusées et puissamment relayées par les merdias, qu’il me soit, sur la question, permis ici de donner mon petit avis – partisan bien évidemment – de riquiqui citoyencule, de vulgus pecum, parfaitement insignifiant juché sur un tout petit minuscule marche-web.
Il en est encore en nos propres murs, dans notre vénérable pays – terre aride où grâce au triptyque(*) de la République, la Liberté, l’Égalité et la Fraternité, gloires éternelles de la Fraannce, sévissent partout –, pour qui, je vous l’assure, penser différemment d’eux, raisonner autrement que la doxa, relègue irrémédiablement à la « secte », confine de facto à l’obscurantisme et à la cabale.
(*) : Triptyque de plus en plus fictif, devise de plus en plus illusoire, périmée, factice.
« Les résultats de la science ne sont pas la chasse gardée des savants ni des penseurs déterministes et mécanicistes. »
(Dr Georges Torris) (1921-?)
À en croire certaines sources institutionnelles, les ressortissants français seraient particulièrement vulnérables et facilement victimes d’entreprises sectaires, et auraient de ce fait grand besoin d’être protégés des maléfices de ces dernières.
Le seraient-ils tout spécialement ? Les Français seraient-ils plus niais, plus nigauds que les autres nationalités ? Ou bien ce fléau serait-il plus répandu et dangereux dans notre hexagone qu’ailleurs ?… À moins tout simplement parce que nous disposons en ce domaine – atavisme politique (jacobinisme, technocratie, oligarchie) obligeant – de plus fins limiers, de meilleurs ratiers, de l’élite mondiale des taupiers de la bien-pensance ?…
Aussi avons-nous en France l’immense privilège de bénéficier d’instances gouvernementales – psychorigides, bornées et monolithiques à souhait ! – chargées de purifier, pasteuriser, aseptiser le monde, de baliser notre chemin pour nous empêcher de tomber sous les fourches caudines de ces habiles et dangereux manipulateurs(*), pour nous éviter de nous faire harponner par ces malhonnêtes et criminels sectateurs(*). Instances vigilantes – que toute forme de spiritualité (sagesse), même multimillénaire, horripile (question de divergence de croyance sans doute… !) – créées de toutes pièces pour notre Bien et notre ssécurité – et grassement payées par nos impôts – pour trier et sélectionner ce qui est bon et mauvais pour nous – merci les censeurs !! –, et aussi pour nous guider, nous orienter, nous éclairer dans nos choix de vie, pour nous indiquer comment nous devons nous (faire) soigner, et même, semble-t-il parfois – à quelque peu lire entre les lignes – pour nous dire quoi et comment (bien) penser… et même… voter – oui, vous avez bien lu, comment bien voter !…
(*) : Immanquablement présumés, invariablement supposés, toujours préjugés tels par la Police de la Pensée, cette mafia de la pensée unique, monolithique, despotique, enragée, etc., par essence même.
Car, voyez-vous, dans le monde merveilleux – savamment apuré, aseptisé, standardisé,… eugénique – de la pensée unique, on ne doit voir qu’une seule idée, on ne doit trouver qu’une seule doctrine. Rien ne doit dépasser du moule. Rien ne doit déborder du cadre. Rien ne doit sortir du rang. Sous peine d’être tenu pour anarchiste, sectaire, ou conspirateur. Ce monde bien-pensant, « idéal », mirifique, que l’on nous fait en permanence miroiter, c’est tout simplement le monde dans lequel nous avons déjà au moins un pied, à savoir le monde des OGM, des clones,… des mougeons, des replicants et autres hubots.
« Le crime de penser n’entraîne pas la mort. Le crime de penser est la mort. »
(George Orwell) (1903–1950)
CROYANCE CONTRE CROYANCE
Où est donc passée la Raison ?
Par la chasse aux sorcières qui continue de sévir activement en France, nous pouvons bel et bien nous enorgueillir, terre d’élection des Lumières et patrie des Droits de l’Homme – et du citoyen ! -, pays de « Francs » et de « résistants », d’être à l’extrême pointe de ce combat… moyenâgeux.
« Oh miroir, mon beau miroir… »
Qui veut noyer son chien l’accuse de la rage, n’est-ce pas ?
« Croyez-vous que votre incrédulité soit le gage de votre intelligence ? » (Sandrine Buzin, channelist)
On retrouve aussi bien souvent (même si ce n’est pas systématiquement), dans ce même camp, les ardents – et tout également obtus – promoteurs de la sacro-sainte Pensée Unique, de la débilitante et stérilisante monoculture mondiale(*). Indécrottable monolithisme des idées évidemment doublé d’un anthropomorphisme, d’un anthropocentrisme, d’un égocentrisme – pour ne pas dire d’un nombrilo-centrisme – tout aussi furieux et paroxystique.
(*) : À l’instar de la surpuissante mono-agrochimie qui, en détruisant la biodiversité, en ravageant les écosystèmes, en esclavageant les producteurs, en minant la santé des consommateurs, laisse derrière elle un immense champ… de ruines, de pollutions et de dettes.
Au fil des siècles le système scientifique occidental est devenu aussi rigide, aussi intolérant, aussi tyrannique, aussi répressif que les théologies autocratiques dont lui-même avait pourtant naguère longtemps pâti et qu’il avait à juste titre antérieurement dénoncé. Mais du reste, n’est-il pas largement prouvé qu’une victime risque hélas un jour ou l’autre à son tour de devenir… bourreau et de reproduire, sinon perpétuer indéfiniment les mêmes schémas comportementaux mortifères ?
Et la pensée unique, linéaire, autoritaire, dictatoriale, impérialiste colporte inévitablement aussi avec elle ses éternels complices que sont la standardisation, l’uniformisation, le formatage, l’abrutissement… des masses, à outrance et dans tous les domaines. Et l’uniforme ne rappelle-t-il pas quelque part le… pas cadencé ? Regardez autour de vous.
Et jamais ce combat du système hégémonique n’a été aussi sournois, retors, larvé – à tous les niveaux – qu’aujourd’hui.
De quel côté, en vérité, se trouve la manipulation, le complotisme, le sectarisme, l’ignorance, l’obscurantisme, le charlatanisme, la tartufferie ?
Monolithisme, antichambre du totalitarisme ?
Ce n’est pas le doute qui rend fou : c’est la certitude.
(Friedrich Nietzsche) (1844–1900)
Le despotisme de ceux-qui-savent-plus-qu’ils-ne-savent
Professionnalisation, privatisation et labellisation de l’intelligence
L’épicentre de la Connaissance – Le Cénacle de l’Intelligence – Les Ayatollahs de La Science™ et Du Savoir™…
Autocratie médicale scientifique
Forts dommageables rigidités dogmatiques
L’intelligence serait-elle réservée à une élite ? Serait-elle le monopole d’une corporation ? Serait-elle l’exclusivité d’un Ordre ?
Manifestement, la science ne protège en rien ni de l’idiotie ni de la malhonnêteté.
En irait-il aussi de même pour le savoir, la probité, l’empathie, la bienveillance, etc. ?… Et les non-membres de la noble et fière confrérie, de la docte et savante assemblée, de l’auguste aréopage, les autres, ceux ne disposant pas de l’ultra science infuse et de la glorieuse et spécifique formation académique, tous les autres, ne seraient-ils par conséquent – et par définition même – que d’impénitents imbéciles, d’incorrigibles crétins… retors, malhonnêtes, escrocs et voleurs de surcroît ?…
Parbleu ! je n’y comprends rien ! « Il y a des puits partout » ! (Cf. Denis Diderot) (1713–1784)
Charles attend ! Char latent ?
Beaucoup encore semble échapper à quelques élites, à certains esprits soi-disant érudits et brillants, à commencer par la modestie et la tolérance. Et si d’aventure la honte un jour pouvait les atteindre, gageons qu’ils en seraient instantanément foudroyés, sur le champ littéralement et proprement terrassés.
« La connaissance est une perpétuelle aventure à la lisière de l’incertitude. »
(Frank Herbert) (1920–1986)
La science a-t-elle le monopole de la Vérité ?
Le réel et le rationnel ne se confondent pas, ils ne sont pas superposables.
Les scientistes auraient-ils la prétention de tout connaître ?
La religion, le théisme est une affaire de croyance. L’athéisme aussi !
Pour respectable et utile qu’elle soit, la science moderne – qui se revendique ordinairement comme (l’unique) détentrice de la RATIONALITÉ et du SAVOIR – repose quoi que l’on dise sur des POSTULATS qui ne sont ni plus ni moins que des CROYANCES +/- consensuelles. Par essence même, la science présente la particularité d’être réfutable. Bien qu’intégrative, elle progresse fondamentalement par itération en invalidant (chassant) la théorie dominante précédente (qui devient alors obsolète). Très curieusement – paradoxalement ! – sur des bases intrinsèquement réductionnistes, sans même une seconde sourciller, elle induit, extrapole et généralise gaillardement !
La science, résumait magistralement Gaston Bachelard (1884–1962), n’est qu’une suite d’erreur réfutées/rectifiées.
Ses limites sont exactement celles des connaissances qu’elle reconnaît comme siennes (c’est-à-dire comme « valides » selon ses critères auto-définis) à un instant t. Docilement, comme la chèvre attachée à son piquet tire sur la cordelette pour progressivement étendre son aire de pâture (l’image n’est pas de moi), la science contemporaine avance dans l’obscurité de l’ignorance avec une lampe-torche pour éclairer les esprits. Elle fixe et annexe – provisoirement au moins jusqu’à un possible rejet futur – les nouvelles connaissances ainsi rencontrées qu’elle juge recevables. L’allégorie de la caverne (cf. Platon) – et ses niveaux (ou ordres) différents de réalité ou de conscience – est à ce titre bien explicite.
Au fond, la science accumule les savoirs tout comme le capitalisme amoncelle les profits.
Dans le temps j’avais écrit tout un chapitre intitulé « La science d’aujourd’hui peut être l’erreur de demain » illustrant par le menu maints exemples, dans différents domaines, des nombreux – et inévitables – revirements de la science. Combien de chapeaux ont-ils dus être avalés par des chercheurs éconduits par leur découverte ? Plusieurs gros volumes ne suffiraient pas à énumérer tous les rebondissements qu’a ainsi connu l’histoire des sciences. Permettez-moi de n’avoir pas à y revenir.
Et si La, ou plutôt, les réalités (relatives, partielles) s’organisaient en une gigantesque fonction fractale ?! Et moi alors, sur quel niveau de réalité suis-je branché ? devrions-nous tous nous demander.
Le contraire de toute vérité est aussi vrai que la vérité elle-même, enseigne le bouddhisme.
La physique quantique l’exprime à sa façon : Bien qu’un résultat soit impossible, il peut être vrai. Et ce n’est pas le chat de Schrödinger qui nous contredira.
« La vérité est dans l’abîme. »
(Démocrite) (~460 av J.-C. – ~370 av J.-C.)
Raison contre mythe
Raison contre mythe – Rationalité contre irrationalité – Science contre croyances – Pensée critique contre pensée magique – Génies contre demeurés – Bien-pensants contre mal-pensants
L’idéologie philosophique de la science occidentale : l’humanisme naturaliste (Michael Zimmerman). Soit une approche doublement matérialiste.
Puisque l’on oppose parfois – si facilement et sans nuance ni discernement aucun – savoir et croyance… (au sens culte du Savoir noble et sacré contre croyance absurde et méprisable), je me demande si l’éventualité que certaines « croyances » puissent finalement s’avérer vraies, et certains « savoirs » se révéler faux, a une fois au moins dans leur vie, traversé – ou même seulement effleuré – la cervelle de ces fieffés accusateurs ?
Il est assurément des sachants, pour lesquels l’irrationnel, l’ésotérisme, la pensée magique, l’absurde, le charlatanisme débutent pile là où s’étiole et disparaît leur « propre » (petit) savoir. Bref, pile là où débute leur propre ignorance. La raison du plus fort serait-elle nécessairement la meilleure ? Serait-ce donc pour faire diversion et cacher, masquer, nier, leurs propres échecs thérapeutiques ?
Il est à ce propos plutôt désopilant de noter que les dernières découvertes – scientifiques, cela va de soi – révèlent que ce qui compte en définitive pour le cerveau, ce n’est pas la réalité mais… la croyance !!! Les zélés scientistes, les hyper-rationalistes se fourvoient donc non seulement une fois, mais… doublement !
« Tout changement est une menace pour la stabilité. »
(Aldous Huxley) (1894–1963)
Lorsque les dogmes scientistes empêchent de voir…
Le scientisme est un néo-ésotérisme, voire un néo-occultisme
Prisonniers de leur geôle mentale (dont on ne s’évade pas si facilement)
Et bien entendu ces auto-proclamés grands clercs de spécialités dont ils ignorent tout, ces zélés bien-pensants, ces obsédés matérialistes, ces contradicteurs déterministes, ces scientistes endurcis sont également – en toute bonne logique – opposés aux médecines naturelles et réfutent allègrement ses corollaires comme par exemple les bénéfices de l’agriculture biologique ou encore la réalité de la thèse de l’intoxication/intoxination des organismes.
Plus généralement, ces gardiens du tout-chimique, ces patentés scientistes, ces critiques réductionnistes, ces fondamentalistes matérialistes (physicalistes), ces absolutistes déterministes se rangent d’ailleurs traditionnellement aussi très souvent parmi les écolo-sceptiques convaincus, et bien que se revendiquant mordicus de la Science moderne, campent obstinément sur des postulats – pour ne pas dire des dogmes – (scientifiques of course) complètement périmés et des paradigmes depuis belle lurette révolus.
Je suis sincèrement navré de le dire, mais il y a aujourd’hui encore des individus qui se prévalent, se clament, se réclament haut et fort de la science pure et dure… et qui campent sur de vieux théorèmes depuis longtemps obsolètes, qui ignorent complètement qu’ils retardent d’au moins un siècle sur notre temps et que de ce fait leur science est à des dizaines d’années-lumière des connaissances actuelles. Temps absolu ou temps relatif… ? Conscience relative ou absolue ?
Comme vous le savez évidemment tous, la Vérité ne peut jaillir que d’un cerveau nimbé de rationalisme, que d’une cervelle auréolée de cartésianisme.
« La superstition, c’est la croyance en des esprits là où il n’y en a pas ;
mais on peut aussi ne pas y croire là où il y en a ; c’est la superstition négative. »
(Rudolf Steiner) (1861–1925)
À ce propos, permettez-moi d’élargir le débat avec cette petite question ingénue : qui donc de ces deux est le plus fou ? Celui qui croît aux Extra-Terrestres… Ou celui qui n’y croit pas ?…
Une intolérance atavique
De la Terreur religieuse à la Terreur profane scientiste
Les docteurs ès démonologie, les grand-prêtres de l’inquisition, la technocratie à la manœuvre
L’étouffoir de la pensée libre
Qui peut prétendre détenir LA Vérité ???!!!
En dépit de l’extermination criminelle de neuf millions de « sorcières » en à peine 200 ans, grosso modo du milieu du XVe siècle au milieu du XVIIe, la sainte Inquisition n’a toujours pas rendu son tablier de procureur et ses outils de tortionnaire. Le Saint-Office – ensuite progressivement défroqué, sécularisé, laïcisé, étatisé (= privatisé) (!) –, aujourd’hui mué en Polit’Bureau de la santé, poursuit inlassablement et imperturbablement ses sinistres, perfides, abjectes, hideuses, œuvres au brun…
Nb : Vous trouverez plus loin dans ce texte, les bases et les causes fondamentales de cet antagonisme stupide entre science moderne (ou profane) et science traditionnelle (ou sacrée) [Texte à reconstruire].
Par définition, la science contemporaine réfute la métaphysique et le sacré. De même d’ailleurs qu’une fraction du « religieux » conteste – voire combat – encore la science.
La mondialisation en cours n’est-elle pas une des expressions manifestes de cette pensée unique, de ce système dogmatique et autoritaire, de cet enfermement doctrinaire ?
Au nom de LA sacro-sainte Technoscience, promouvoir l’idéologie ultra-matérialiste(*1), imposer un athéisme réactionnaire, expurger toute composante spirituelle(*2) – important : je ne vise pas ici la laïcité(*3) ! –, monopoliser le pouvoir et faire régner la peur… reste une méthode infaillible pour manipuler les foules et dans le même temps réaliser de juteux bénéfices(*4). Ce sont ces mêmes tristes sbires, ces mêmes incorrigibles contempteurs, ces mêmes enragés inquisiteurs – et leurs légions de grouillots serviles – qui, à l’aune de leur Vérité – Absolue et auto-définie, forcément –, en vertu de leurs jugements péremptoires, et surtout au nom de leurs intérêts très privés, ambitionnent de régenter le monde… et de « sauver » l’humanité de l’emprise de ce que – fort hâtivement et arbitrairement – ils autoproclament et qualifient de « sectes » ! Et derrière ces soi-disant « sectes », évidemment, des soi-disant « gourous ». Et aux pieds de ces soi-disant « gourous », inévitablement, des soi-disant « victimes »… Grotesque déraison !
Non seulement leur définition notoirement très extensive (de l’ordre du XXXL) leur fait ainsi voir et entrevoir des sectes – et des gourous – à peu près partout – on s’en serait sans peine douté –… mais de plus ils oublient/ignorent – ou feignent de… – prestement que les plus grandes Sectes sont justement des « institutions » des plus officielles ayant – pour la plupart, mais cependant pas toutes – un immense pignon sur rue.
Bouc… et misère… Souvenirs, souvenirs… !
(*1) : Constatez donc par vous-même les résultats bien tangibles de cette doctrine effrénée, les conséquences de ce réductionnisme acharné sur la société actuelle dans laquelle une vie vaut encore moins que rien…
(*2) : Paroxysme de l’absurdité – et sommet du ridicule ! –, même la paisible méditation présente, aux yeux de ces censeurs despotes – manifestement dérangés –, un caractère sectaire et pernicieux ! Proprement insensé !
(*3) : Laïcité rime certainement davantage avec liberté et diversité qu’avec unicité.
(*4) : L’histoire mondiale du 20e siècle en déborde d’exemples.
« Le désir d’ordre veut transformer le monde humain en un règne inorganique où tout marche, tout fonctionne, tout est assujetti à une impersonnelle volonté. Le désir d’ordre est en même temps désir de mort, parce que la vie est perpétuelle violation de l’ordre. Ou, inversement, le désir d’ordre est le prétexte vertueux par lequel la haine de l’homme pour l’homme justifie ses sévices. »
(Milan Kundera) (1929–2023)
Il en va de la médecine comme de la loi : celle du plus fort est toujours la meilleure.
La mafia médicale
La mafia médicale – Savoir-pouvoir médical autocratique
Une entreprise destruction intentionnelle, méthodique, organisée, planifiée… des médecines naturelles
Corseter la vie – Pouvoirs sur la vie contre Pouvoirs de la vie
La manie intolérante des khmers blancs
Chasse gardée – Lorsque la médecine institutionnelle (classique) devient une médecine totalitaire(*)
Collusion systémique entre l’intelligentsia médicale et les pouvoirs publics
Exercice légal de l’empoisonnement versus Exercice illégal de la guérison
(*) : Pour illustration, voyez par exemple la censure massive à l’encontre des médecines naturelles ou encore la fièvre vaccinolâtrique – intransigeante, tyrannique, dictatoriale – actuelle.
L’oppression contre les médecines naturelles s’est amorcée au début du XXe siècle lorsque la finance a pris le contrôle de la médecine grâce notamment aux règles établies dans le Flexner Report (USA, 1910). – Ce rapport a notamment, par la suite, conduit à une industrialisation démente de la médecine, à la foireuse « Evidence-Based Medicine »(*) (et à ses élucubrations statistiques), aux stupides protocoles de masse, à une totale uniformisation–déshumanisation de la pratique du soin et aux innombrables abus que l’on sait. – Cette oppression contre les autres formes de médecine – même multimillénaires –, qui n’a cessé de croître depuis, s’est fortement accentuée depuis une cinquantaine d’années jusqu’à devenir absolument tyrannique. Alors que la compétition fait rage partout, il est utile de remarquer que les tenants de la médecine institutionnelle (pétrochimique, allopathique) ne souffrent strictement aucun partage, aucune concurrence, aucune alternative d’aucune sorte. Se drapant des hautes valeurs de « science », de « sécurité » et de « probité » – et revendiquant leur exclusivité –, les inquisiteurs-monopoleurs de Big pharma mènent une guerre d’anéantissement sans merci aux pratiques « non conventionnelles » (selon ses standards), harcelant continûment – et ignoblement – les praticiens « alternatifs », les accusant sans vergogne d’hérésie, de charlatanisme, d’escroquerie, d’imposture… en somme les taxant de tous les maux du monde.
La paille et la poutre, vous dis-je !
Remarquons que jusqu’il y a peine une dizaine d’années, pour un naturopathe, affirmer qu’une alimentation saine combinée à une activité physique adéquate et à une bonne gestion du stress était en mesure de prévenir, retarder, voire améliorer de nombreuses maladies pouvait l’amener au tribunal ! Aujourd’hui, ce constat est devenu un lieu commun. Les temps changent mais les travers des chasseurs d’hérétiques demeurent.
(*) : « Evidence-Based Medicine » (EBM) – en laquelle seuls les fraudeurs croient encore – qu’il serait beaucoup plus avisé d’appeler « Statistic-Based Medicine » (SBM). Signalons/Rappelons à tous ces inconditionnels de l’Evidence-Based Medicine, à ces fieffés acolytes de la Pharmafia que depuis au moins deux décennies, près de 90 % des publications “scientifiques” médicales sont… fausses !! (Cf. par ex. Richard Smith, BMJ, etc.)
(…)
La « science médicale », c’est aussi cela :
Une litanie de scandales à travers les décennies causant des centaines de milliers de morts à travers le monde :
Une liste sans fin de scandales : amiante, DDT… Stalinon®, Thalidomide, Distilbène®, Sida et affaire du sang contaminé, hormone de croissance, OxyContin®, fentanyl & Co (opioïdes), Prozac®, Avandia®, Vioxx®, Mediator®, prothèses PIP, pilules contraceptives de 3ème et 4ème génération (Diane-35®…), Dépakine®, Roaccutane®, Levothyrox, grande mystification des vaxxins (…), etc., etc.
Mais aussi…
- La résistance aux antibiotiques (liée à leur abus et mésusage) causerait 700 000 décès par an dans le monde. Soit près de 2 000 par jour.
- Dans les pays industrialisés, plus des deux tiers des hospitalisations seraient dues à des maladies iatrogènes (problèmes de santé induits par des traitements ou des interventions médicales). La iatrogénèse constitue, après les maladies cardiovasculaires et le cancer, la troisième cause de décès dans les pays développés. « Les erreurs médicamenteuses, événements indésirables les plus courants survenant à l’hôpital, menacent la sécurité des patients et causent 160 000 décès par an dans l’U.E. » (Alliance ECAMET, 09/2022).
- Rien qu’en France, les erreurs médicales tueraient de 30 000 à 50 000 personnes tous les ans et occasionneraient plus de 130 000 hospitalisations (pour les seuls hôpitaux publics). Les accidents médicamenteux à eux seuls causeraient annuellement la mort de 10 000 à 20 000 personnes (soit l’équivalent d’un ou deux avions de ligne toutes les semaines) et les infections nosocomiales (c’est-à-dire contractées dans un établissement de santé) entraîneraient plus de 9 000 décès par an (2016).
- Plus d’un Français sur quatre est « sous » psychotropes (anxiolytiques, antidépresseurs, somnifères et autres médicaments pour le mental) ! Dont une part toujours croissante… d’enfants ! Sans même détailler la consommation hallucinante des autres drogues légales et de stupéfiants.
- Etc. etc.
Petite mais nécessaire mise au point
Iconoclasme contre iconolâtrie
Il y a docteur et docteur… doctorat et doctorat – Tous les cursus de « docteurs » ne se valent pas… et de loin
Puisque nombre de médecins se revendiquent sans ciller être des « scientifiques », précisons que le doctorat en médecine, la « thèse d’exercice » (en somme, un mémoire de master) – indispensable pour être autorisé à pratiquer en France –, dans les faits, n’équivaut pas à un « Doctorat » (de 3ème cycle) (qui représente le grade universitaire le plus élevé de tous). S’il souhaite entamer une carrière de chercheur, l’impétrant de cette thèse d’exercice devra obtenir un doctorat et donc poursuivre et valider trois années d’études supplémentaires au minimum.
Un doctorat de recherche (en science, par exemple) offre en conséquence de bien meilleurs gages scientifiques qu’un doctorat de santé (une thèse d’exercice). Le titre de « docteur » dont les médecins se drapent et aiment se targuer (si ce n’est cherchent à monopoliser) (titre, ici, honorifique seulement) est la survivance d’une vieille tradition remontant au Moyen Âge. Ce terme est issu du latin et désigne celui qui enseigne. Une ambiguïté savamment entretenue. Il est cocasse de noter qu’en France le titre de « Docteur » est avant tout utilisé par – et surtout autorisé pour – les médecins (titulaires d’une thèse d’exercice) alors que les “vrais” docteurs (titulaires d’un doctorat) ne peuvent l’utiliser que sous condition. Cela en dit long sur le système de pensée en vigueur.
Soulignons encore que la médecine, bien qu’elle soit au croisement de plusieurs sciences(*1), N’EST PAS elle-même une science – et moins encore une « science dure » – mais un art – celui de soigner dans le but de guérir –, même si cet “art” s’est au fil du temps mué en une véritable industrie intégralement préemptée par Big pharma.
Relevons enfin que de nos jours, un médecin français a suivi un cursus de près de cinq années d’études (dont seulement quelques heures pour certaines matières !)(*2) complétées d’au moins quatre années de perfectionnement sur le terrain (stages pratiques)(*3).
(*1) : « La médecine est un art au carrefour de plusieurs sciences. » (Georges Canguilhem). C’est même, selon Émile Deschamps, « un art qu’on exerce, en attendant qu’on le découvre. »
(*2) : C’est le cas notamment de la vaccination. Durant tout le cursus médical d’un médecin, seules deux à trois heures sont consacrées aux vaccins… et plus précisément au… calendrier vaccinal.
(*3) : Formations en Salle de garde et week-ends CRIT inclus (l’exclusivité/excellence française). Pour les néophytes, cf. par exemple le documentaire évocateur « Des blouses pas si blanches » de Marie Portolano et Grégoire Huet (2024). Un corporatisme de collusion qui explique bien des dérives et des abus de cette profession emblématique et ne relève pas l’éthique globale (la condition de moralité) des carabins.
Notons que dans leur idéologie totalitaire, dans leur intransigeance monopoliste et leur aveuglement criminel, les khmers blancs, les pharmafieux et leurs multiples représentants institutionnels (spécialement de l’Ordre) sont autant déterminés à reconnaître les médecines naturelles qu’ils sont enclin à reconnaître la dérive mercantile de leur filière, leur impuissance dans la prise en charge des maladies chroniques ainsi que les perpétuelles et croissantes exactions de Big pharma (dont les nombreux effets secondaires des traitements proposés – et notamment la iatrogénie vaxxinale)… et donc conséquemment reconnaître les innombrables victimes directes comme indirectes de leurs actes. Une chape de plomb. Un sujet tabou. Une omerta absolue.
Pour une médecine intégrée
En conséquence de ce qui précède, pour une plus grande efficience dans l’art de soigner – et donc dans l’intérêt de la santé des populations –, j’appelle de mes vœux une véritable révolution copernicienne en médecine, à savoir l’ouverture de cette discipline aux pratiques « non conventionnelles » – et à ses praticiens hétérodoxes ! –, l’extension à d’autres formes de prise en charge et de soin, une large reconnaissance – officielle c’est-à-dire par les Institutions et les pouvoirs publics – des approches non « académiques ».
(…)
« Ce n’est pas les médecins qui nous manquent, c’est la médecine. »
(Montesquieu)
Un constat toujours aussi cruellement d’actualité en ce premier quart du XXIe siècle.
Médecines naturelles et agro-écologie : même âpre combat contre l’establishment et la bien-pensance
Big Food et Big Pharma : l’union sainte pour le monopole mondial
Dans un domaine connexe – et fort comparable/transposable –, combien d’années – de décennies – a-t-il fallu pour que nos gouvernants, le lobby agro-chimique (Big food) et ses puissants affidés finissent enfin par reconnaître, même à demi-mot, les indéniables avantages de l’« agriculture biologique »(*) – traditionnellement défendue par les praticiens de santé naturelle – sur les pratiques conventionnelles, pétrochimiques, pour la santé des individus comme pour celle des écosystèmes ? Nous attendons d’ailleurs toujours la reconnaissance de cette évidence par les autorités. Il est du reste des acteurs de l’agro-business qui la contestent toujours avec virulence et cette filière organique, vertueuse – à tous points de vue – continue aujourd’hui encore de faire l’objet d’attaques incessantes de la part de ses détracteurs.
(*) : L’agriculture biologique (organique ou agro-écologie), solidaire, équitable et éthique avant l’heure.
Par la même occasion rappelons qu’il aura fallu attendre les années 1980 pour qu’en France l’appellation Agriculture Biologique soit enfin acceptée et reconnue ! Jusque-là elle ne pouvait se définir que par la négative : agriculture sans pesticides, engrais chimiques, OGM et autres irradiations… ! La bataille pour sa reconnaissance – qui aura duré de longues décennies – a été particulièrement rude… et émaillé de coups odieusement tordus de la part des institutionnels ! Il aura, au final, fallu, pour ses fondateurs et défenseurs, près de 40 ans d’un combat de tous les instants, de tous les dangers, de toutes les vilénies et perfidies.
Pour faire le parallèle, la médecine institutionnelle (classique, allopathique, industrielle… sévèrement asservie par Big pharma), fonctionne selon le même schéma délirant que l’agriculture intensive, productiviste (asservie par Big food). Toutes deux sont maintenues en vie, à flot, grâce à d’amères, colossales et frénétiques perfusions pétrochimiques. C’est l’histoire du serpent […] qui se mord la queue !

Une obsession criminelle
Si ces vigilantes – et très partiales – instances soi-disant « protectrices » n’étaient pas depuis des décennies complètement obnubilées par leur terrain de chasse privilégié, totalement hantées par leur cible – historique – de prédilection, entièrement engluées dans leur idée fixe, l’ampleur des développements de ce début de XXIe siècle – passablement troublé et agité – pourrait à coup sûr leur offrir un nouveau cheval de bataille. Et alors quel magnifique cheval ! De nouveaux débouchés larges comme des boulevards s’ouvrent pourtant à elles et leur fourniraient une opportunité sans pareil de grandement diversifier leurs activités et étendre leur champ d’investigation… et cette fois-ci au service de tous les citoyens français. À la condition expresse toutefois qu’elles arrivent enfin à entrouvrir un minimum leurs œillères et desserrer un tout petit peu leur fixette.
Si seulement, ces hautes et savantes Instances Tutélaires, ces fanatiques néo-croisés, ces zélés et suprêmes Organismes Gardiens Modernes pouvaient s’occuper tout aussi dûment et assidûment, avec autant d’énergie, d’abnégation et de hargne, de notre protection quotidienne dans tous les autres domaines de la vie, à commencer – juste pour exemple entre mille – par la défense de la qualité de notre alimentation, par la préservation de la pureté de l’air que nous respirons et de l’eau que nous buvons, ainsi que par la sauvegarde de notre environnement et de notre économie (et spécialement de nos emplois), ou encore par la lutte contre l’extrémisme grandissant et les velléités guerrières de quelques groupuscules terroristes menaçants… !!!
Dans une société aussi appliquée à tout aplatir, à tout désacraliser, « Tout est Un » devient « Tout est pareil », et ce n’est pas l’unité qui est recherché, mais l’uniformité… enseigne l’Advaïta-Vedânta.
De l'intolérance à la différence et à l'inconnu
Voix sans issue
Voyez où mènent les extrémismes, de quelque bord qu’ils soient.
Les bûchers de l’Inquisition n’ont pas fini de brûler, ni les lettres de cachet d’inculper et d’embastiller.
Combien de bûchers des vanités ont-ils déjà été allumés par les tenants du totalitarisme ? Pour rafraîchir les mémoires défaillantes – au risque d’écorner quelques bonnes consciences…
Point n’est besoin de remonter très loin dans le temps pour trouver de tristes et larges illustrations de ces intolérances. Les fantasques et moyenâgeuses « chasses aux sorcières » n’en finissent pas de se renouveler et de se perpétuer. Il y a plus ancien et plus récent que les croisades et tout aussi constant que l’homophobie…
Demandez donc aux druides bretons assassinés par les armées romaines, à toutes ces pauvres bonnes femmes convaincues de sorcellerie brûlées vives sur les bûchers ou mortes sous la torture(*1), aux gnostiques, aux « hérétiques » victimes de l’inquisition – et tout spécialement aux cathares – ayant subis le même sort, aux aztèques, aux incas, aux aborigènes, aux chamanes et autres « hommes-médecine », aux penseurs hâtivement – et injustement ! – qualifiés de « déviants »(*2), aux amérindiens décimés, aux persécutés et exterminés du 3e Reich, demandez donc aux populations brimées des dictateurs et des despotes modernes, aux tibétains (ça se passe sous nos yeux si lâchement – et commercialement – aveugles !), etc., etc., et si récemment encore… à Charlie… comment leurs philosophies, leurs conceptions du monde, leurs différences ont été accueillies… les bras… armés…puis piétinées, massacrées… et au final anéanties !
Ces guerres sectaires, ces combats du totalitarisme, de l’oppression intolérante, de la haine fanatique, d’un Ordre moral ou religieux ou économique ou sanitaire, etc. ont toujours été guidés, armés, financés par de très puissants intérêts particuliers(*3), par des spéculations mafieuses de groupuscules, par l’appât de gains ou d’avantages privés substantiels, allant parfois même jusqu’aux intérêts corrompus d’un État, d’un dirigeant, d’un monarque…
À qui le tour ?
… Au suivant ! Au suivant !
(*1) : Pour preuve de l’absurdité de ces idéologies, il est même des animaux – et spécialement des chats – ayant partagés ces sorts affreux.
(*2) : Comme par ex., parmi des milliers et des milliers d’autres, Socrate, Nicolas Copernic, Paracelse, Giordano Bruno, pour n’en citer que quatre particulièrement emblématiques.
(*3) : Un exemple abject pas si lointain : pour contribuer à garder la suprématie de leurs manufactures royales insulaires et tuer dans l’œuf toute concurrence potentielle, les colonisateurs anglais n’étaient-ils pas allés, en Inde, au XIXe siècle, jusqu’à couper un doigt aux petites filles afin qu’elles ne puissent pas/plus tisser !
« La Vérité est une, sous des formes multiples. »
(Terre du Ciel)
Autre illustration – pas plus glorieuse – du délit de différence : le débat sur l’humanité, les races et la classification des hommes.
Comme si les exterminations et les génocides ne suffisaient pas… rappelons aussi qu’entre la fin du XIXe siècle et les années 1930 et même encore fin des années 1950 (!), pour bien pointer la tare de leur différence, le vice de leur originalité, des milliers d’êtres humains furent exhibés – et maltraités – dans des zoos (oui !), des foires, des expositions, des salles de spectacles, etc. dans les puissances coloniales notamment (mais pas seulement), y compris bien entendu en France, pays se prévalant pourtant encore aujourd’hui comme celui des Lumières et des « Droits de l’Homme et du citoyen » ! De qui se moque-t-on ?! La France, Terre d’Asile ? De qui ? De quoi ?
Zoos humains & Foires aux monstres – Lorsque le racisme scientifique encourage le racisme social
« Expositions ethnographiques », « expositions coloniales », etc. où par goût pour l’étrange et l’attrait pour l’exotisme, des « sauvages » – incultes forcément aux yeux des cultivés ! –, comme des « bêtes de foire » furent livrés, montrés, exposés aux yeux goguenards et grassement voyeurs de notre belle société « civilisée » et – surtout – si âprement, si furieusement, si férocement « civilisante » ! Pygmées, Bochimans, Canaques, Indiens Malabars, Indiens Galibis (ou Kali’nas) et Fuégiens, Cambodgiens, Inuits, Zoulous,… ont ainsi servis d’objets d’étude au nom de la toute puissante « Science », incarnés malgré eux le « chaînon manquant » entre le singe et l’homme,… et – last but not least – aussi faits les choux gras de l’industrie du spectacle (au total quand même plus d’un milliard estimé de spectateurs à travers le monde !). Qui sont donc, en vérité, les vrais « sauvages » ?!
La Controverse de Valladolid (1550–1551) a inauguré ces débats ignobles et ces attitudes odieuses, révoltantes, qui confinent véritablement à l’abject. Ce faisant, du haut de sa petite talonnette de 23 paires de chromosomes, l’homme s’est auto-rapetissé au rang justement de ce sous-homme qu’il croyait alors sentencieusement juger, réduire, avilir.
C’est, au final, leur faculté de rire qui aura sauvé les « sauvages » de la déchéance ! Encore heureux que les saints ecclésiastiques ne l’aient pas interprété comme étant celui du Malin !
(…)
(Konrad Lorenz) (1903–1989)
Une indifférence coupable
Force est aussi de constater combien cette stigmatisation, souvent violente, des différences par quelques-uns, s’accomplit, à l’inverse, sur fond d’indifférence quasi-générale de l’opinion publique.
Ce fut aussi le cas, au siècle dernier, lorsqu’un dénommé Hitler s’en prit aux juifs, à certaines minorités ethniques et aux handicapés. Qui s’en offusqua à l’époque ? Même lorsque graduellement il élargit son rayon d’extermination. Par la suite, même en zone française non occupée, des sbires et des délateurs lui obtempérèrent et parfois même avec grand zèle… La nature humaine semble hélas ainsi facilement manipulable et corruptible…
Dans un registre proche, combien d’exemples quotidiens d’agression dans la rue, les transports en commun,… sans qu’aucun des spectateurs alentours ne bronche(*) ?
Peut-être vous souvenez-vous du nom de Jacques Blondel, ce fraîchement retraité de 61 ans froidement assassiné à Marignane fin août dernier (2013) par deux braqueurs alors qu’il tentait de stopper leur fuite. Et dire que dans la foulée de ce drame, de beaux penseurs – des cerveaux vermoulus et ramollis, oui !… et vraisemblablement pas que le cerveau – en sont venus à cyniquement polémiquer : au lieu d’être un héros, la victime n’était-elle au final pas plutôt un irresponsable ? Car selon cette savante et audacieuse tribune (commentaire entendu sur une grande radio publique de la bouche d’un couillu chroniqueur matinal méritant sans nul conteste le double prix Nobel de la Prudence et de la Couardise), il « a en réalité commis-là un acte irresponsable qui lui a coûté la vie » car il aurait dû laisser cette initiative « aux professionnels du maintien de l’ordre ». Je comprendrais mieux si ce courageux et diligent commentateur se trouvait être un fanatique adepte des Trois singes de la sagesse (parfois encore appelés, dans une nuance différente, les Trois singes mystiques). Si l’on peut mourir bêtement, idiotement, stupidement, saurait-on, à l’inverse, mourir adroitement, intelligemment ou savamment ? Scandaleux et froid raisonnement d’ordinateur, oui.
On préférerait rêver ! Car c’est bien parce que si peu de personnes osent encore intervenir et s’interposer dans de telles situations qu’une poignée de voyous dictent effrontément leur « loi » à la multitude tétanisée et terrorisent impunément des cités, voire des populations entières !
(*) : Et c’est également ainsi que Andy Brigitte, jeune homme de 22 ans poignardé à mort à Châtelet-Les Halles (Paris 1er) ce 12 janvier 2018, a péri sur Snapchat – et pas seulement ! –, « au spectacle » des passants en mode voyeurs tout occupés à photographier, filmer, capter la scène à travers leurs smartphones sans à aucun instant intervenir, dans le monde en face – juste de l’autre côté de leurs enregistreurs –, pour le secourir.
La plandémie coronavirale s’inscrit dans le droit fil de cette résignation, de cette apathie des foules devant l’inacceptable.
(…)
Et le constat s’étend aux agissements, aux manigances, aux trahisons des politicards contre la démocratie !
Certains préfèrent mourir debout, en prise directe avec la vie et en défendant leur idéal, d’autres dans leur fauteuil, les charentaises aux pieds, en se contemplant le nombril… Question de tempérament sans doute.
« C’est moins le bruit des bottes qu’il nous faut craindre aujourd’hui que le silence des pantoufles. » (Max Frisch) (1911–1991)
Dans ce registre, rappelez-vous donc l’histoire de la grenouille… qui, ne réagissant pas à l’élévation insidieuse de la température de l’eau,… finit… cuite (allégorie développée par le mathématicien Sam Saunders). N’est-ce d’ailleurs pas ainsi que l’on cuit les homards ?
Ah ! la vieille tactique de l’entonnoir a encore de beaux jours devant elle. Grâce à elle, l’on pourra bientôt, en y adjoignant un lubrifiant ad hoc, faire passer la terre entière au travers du chas d’une aiguille.
« Les miracles ne sont pas en contradiction avec les lois de la nature, mais avec ce que nous savons de ces lois. »
(Saint Augustin) (354–430)
(Cité pour mémoire, me trouvant par ailleurs assez peu d’affinités avec ce personnage entre autre promoteur du « péché originel »)
Animal de meute
À propos de la tyrannie de la pensée unique, il faut inlassablement rappeler ces mots poignants de Martin Niemoeller, ministre du culte luthérien ayant vécu sous les années noires de l’Allemagne nazie : « Ils sont d’abord venus pour s’en prendre aux communistes, mais je n’étais pas communiste alors je n’ai rien dit. Ensuite ils sont venus pour s’en prendre aux socialistes et aux syndicalistes, mais je n’étais ni l’un ni l’autre, alors je n’ai rien dit. Puis ils sont venus pour s’en prendre aux juifs, mais je n’étais pas juif, alors je n’ai rien dit. Et puis quand ils sont venus pour s’en prendre à moi, il n’y avait plus personne pour me défendre. »(*)
(*) : Mots repris dans Matin brun de Franck Pavloff que je vous invite à lire (qui n’a rien à voir avec l’histoire du chien de son homonyme (Pavlov)… quoique… ?)… Et un beau jour, c’est moi qu’ils sont venus arrêter…. et personne n’a rien dit et rien fait non plus.
Et cela m’évoque aussi, inévitablement, les troublantes et inquiétantes (!) conclusions des travaux du psychologue américain Stanley Milgram sur la soumission à l’autorité réalisés dans les années 1960… qui entre autre inspirèrent Henri Verneuil pour son film I… comme Icare (1979). Le même concept a été repris – et vérifié – dans le faux jeu télévisé La Zone Xtrême diffusé en 2010 sur France 2(*).
Décidément, de quoi frémir et potentiellement regarder autrement votre sympathique voisin…
(*) : D’après le documentaire Le Jeu de la mort. Plus de 60% des candidats ont accepté d’envoyer des doses mortelles à leur congénère ! Dans d’autres expériences le pourcentage grimpe à plus de 80% !
À rapprocher également de Fahrenheit 451 (François Truffaut, 1966) (adapté du roman de Ray Bradbury), ou d’Orange mécanique (Stanley Kubrick, 1971) (adapté du roman d’Anthony Burgess), etc, etc…
« Les hommes en général ressemblent aux chiens qui hurlent quand ils entendent de loin d’autres chiens hurler. » (Voltaire) (1694–1778)
Nb : Le Bouddha (?), Socrate, Sénèque, Mahatma Gandhi, etc. – abondamment cités dans ces pages – de même que, très récemment, Georges Wolinski, Bernard Maris, etc. – et tant d’autres libres penseurs, au fil des siècles – ont eu, eux aussi, leur vie quelque peu… « abrégée »… par leurs acariâtres et sanguinaires contradicteurs, brûlés qu’ils le furent – physiquement ou symboliquement – sur le bûcher de leur prétendue – et prêtée – hérésie par les funestes tyrans de la pensée unique intolérante et fanatique.
« Le monde est trop grand pour tenir dans une seule Vérité. »
(Auteur inconnu)
Nous ignorons plus que nous ne savons
Quoi qu’il en soit, malgré l’énorme corpus des connaissances scientifiques acquises, il subsiste largement plus de questions que nous disposons de réponses.
La montre d’Einstein est encore loin d’avoir révélé tous ses secrets et nous réserve peut-être encore quelques belles surprises. Quoi qu’on veuille, la science académique, bien que blindée de certitudes, erre dans un labyrinthe dans lequel de nombreuses fois déjà elle a dû – et devra certainement plus d’une fois encore – faire demi-tour, rebrousser chemin (les exemples ne manquent pas), reconnaître son erreur et continuer à chercher une autre voie plus prometteuse, plus en adéquation avec la « réalité ».
Combien de châteaux ont été construits sur du sable ? Combien d’édifices se sont écroulés faute de fondations suffisamment stables ? Toute notre société moderne, au demeurant, est foncièrement bâtie, au propre comme au figuré – et beaucoup plus qu’on ne l’imagine – sur du sable (sable, du reste, qui ne cesse, du fait de sa surexploitation, de se raréfier sur les plages, dans les mers, les cours d’eau…).
« Nous croyons ce que nous voulons croire. »
(Démosthène) (384 av. J.-C.–322 av. J.-C.)
TOUT est croyance – TOUT n'est qu'illusion
Au fond, tout est croyance, même ceci. Que vous me croyiez ou non.
Universalité des questions de croyances – Égalité fondamentale
Entre crédulité irrationnelle et crédulité… rationnelle – Oui, il y a la crédulité irrationnelle, certes, mais il y a aussi la crédulité très rationnelle, voire hyper-rationaliste
Permettez-moi donc de vous rappeler que… tout simplement…
Nous voyons ce que nous croyons. Et nous croyons ce que nous avons envie de croire.
Notre science est limitée, mais pas la nature.
Vous croyez peut-être – à tort – (pouvoir) y échapper… Mais non !
À chacun ses croyances. À chacun ses convictions. À chacun son inconscience.
Le monde même est pure croyance. Nous nous créons notre propre réalité.
Nous sommes tous régis par nos croyances, victimes de nos pensées limitantes, confinés par nos freins psychiques. Nous baignons, nous nageons, nous vivons dans de gigantesques systèmes de croyances… dont nous sommes la plupart du temps fâcheusement inconscients.
(…)
Loin d’être un zélateur de Descartes – et moins encore du cartésianisme de ses successeurs –, voici néanmoins une de ses fameuses recommandations à laquelle je souscris pleinement et que je vous engage vivement à réaliser : « Pour atteindre à la vérité, il faut, une fois dans sa vie, se défaire de toutes les opinions que l’on a reçues et reconstruire de nouveau et dès le fondement tout le système de ses connaissances. » (René Descartes) (1596–1650)
Comme le formatage des mentalités, le gavage intellectuel n’est pas nouveau. Ni le confort des certitudes. Ni la paresse d’esprit. Ni la mauvaise foi. Ni l’appât du gain ou la cupidité. Ni l’attrait de la gloriole. Etc. Ce retournement exigeant des croyances, cette confrontation possiblement douloureuse des certitudes, pour difficiles, malcommodes, déstabilisants qu’ils puissent être, débouchent volontiers sur une re-connaissance, voire une re-naissance. La disgrâce, la révocation, l’opprobre, l’exil – ou même la mort – constituent parfois le cruel – âpre – prix à payer en contrepartie de cette élévation de la pensée.
« La vérité est une contrée sans chemin. »
(Krishnamurti) (1895–1986)
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Sur cette thématique, cf. aussi les pages « Non au projet de loi Protéger la santé » (12/2023), « Plaidoyer pour la liberté thérapeutique et la diversité des médecines », les autres pages « Con-Science », « Bonnes urgences » et « Rideau » (§ /J’en ai ma claque…)
Vidéo chaudement recommandée :
Spiritualité et religions, Jean-Dominique Michel, anthropologue : https://www.youtube.com/watch?v=rd6JxXnUy_g
Nb : Vidéo postérieure de près d’une décennie par rapport au texte ci-dessus et qui l’illustre et le complète à merveille.
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