En complément de la page « Qui je suis »
Permettez-moi une petite digression, fruit de mon expérience…
L’intelligence n’est pas dans le diplôme
Sans (grande) instruction ne signifie pas (nécessairement) sans jugeote ou sans profondeur
Conformisme et prêt-à-penser – La désinstruction publique
Les produits de la propagande et du formatage
Le gavage (bourrage de crâne) en règle et ses ravages – L’instruction à la chaîne – Tout esprit critique annihilé
Des élevages humains intensifs, les feed-lots de la déformation – Des élevages de zombies
Un système scolaire technocratique qui cultive compétition et obéissance
Combien de dizaines de milliers de diplômés cancres sortent chaque année des usines nationales ? Des individus stéréotypés par la société (l’éducation, les médias, la « culture », – éventuellement – la religion…) pour devenir de bons consommateurs, de dociles exécutants et de gentils cobayes. Voilà ce que réclament nos maîtres.
L’intelligence n’a rien à voir avec les études.
L’intelligence n’est pas une question de diplôme ou de formation. L’esprit, la sagesse ne sont pas dans le parchemin. Ce ne sont pas les études qui rendent les hommes et les femmes intrinsèquement plus intelligent(e)s et meilleur(e)s, faut-il le rappeler. Qui en effet n’a jamais trouvé de parfait imbécile, de rustre avéré, de salaud fini parmi de hauts diplômés ? – Je suis absolument certain que vous en connaissez, et peut-être beaucoup, indirectement au moins ! – Socialement parlant, en ce qui concerne les goujats savants, le cumul des parchemins se montre même cruellement contreproductif tant leur égo s’en trouve de ce fait démesurément dilaté. Les circonstances de la vie m’ont amené à croiser des personnages éminemment instruits se révélant par ailleurs être aussi supérieurement stupides que hautement abjects. L’école instruit seulement les individus. Contrairement aux apparences, elle ne les élève en aucune façon. Elle ne leur apprend pas – ou alors si peu – à devenir des citoyens ou des citoyennes avisé(e)s, conscient(e)s et responsables, des adultes équilibrés, libres, autonomes, créatifs et souverains. Elle favorise amplement la compétition au détriment de la coopération et développe peu leur esprit sinon le bride ou le formate pernicieusement. Ne vaut-il pas mieux avant tout réussir sa vie plutôt que de (seulement) réussir dans la vie ?
Bientôt tous crétins
Quand la propagande remplace l’instruction…
Le naufrage de l’Éducation nationale
la chute – continue, vertigineuse – dans les classements internationaux des élèves français devient, elle aussi, automatique.
Une honte compte tenu des moyens engagés
Une société est le produit de son éducation. C’est à une déconstruction planifiée d’envergure et même à une désintégration contrôlée, à un sabotage en règle de l’Éducation-Instruction auxquels nous assistons depuis au moins un demi-siècle tant les « cours » dispensés ressemblent toujours davantage à des publicités « éducatives » – toutes prêtes à l’emploi – parrainées et financées par l’État au grand bonheur des employeurs et des Gafam. On peut d’ailleurs se demander si dans la frénétique course à l’accumulation (à laquelle le savoir n’échappe pas) l’école ne fabrique pas principalement des chiens savants – et, en masse, des jeunes violents et incultes –, tant il s’agit davantage d’apprendre que de comprendre vraiment, et si, au final, la mémoire n’est pas tout bonnement substituée à l’intelligence, un savoir mort prenant la place d’un savoir vivace. Que peut sortir – de bon du moins – d’une conscience de pois chiche, voire de caillou, même flanquée d’une mémoire de cheval ? « Savoir par cœur n’est pas savoir ». Combien de fois pourtant le célèbre aphorisme de Michel de Montaigne a-t-il été cité – et, semble-t-il, ânonné par de grands… experts ?
Hautes études chadokiennes si l’on n’y prend garde.
Lorsque l’éducation sexuelle prime l’instruction civique. Par ailleurs, il ne fait aucun doute que nos décideurs politiques, sous le prétexte – totalement fallacieux – de protection et d’épanouissement, se trouvent depuis quelques années beaucoup plus intéressés à faire absolument de nos enfants, dès le primaire, voire la maternelle (!) des sexperts (en la matière) que de stimuler le goût de l’apprentissage, leur donner les véritables clés de l’équilibre personnel et de l’autonomie ou de leur apprendre réellement à vivre en société.
(…)
Sans oublier de rappeler que nos jeunes – et moins jeunes – sont non seulement exclusivement biberonnés, bercés, serinés au pur matérialisme(*) – au seul matérialisme –, mais qu’ils baignent dedans dès avant leur naissance ; matérialisme dont, sans le savoir, ils resteront prisonniers toute leur vie durant et dont seuls quelques-uns arriveront à s’extraire, partiellement au moins de la nasse.
Quant à l’éducation – si éducation il y a – elle est peu ou prou réservée aux parents ou à la sphère familiale… si famille il y a (encore).
Cependant, consolons-nous, gageons que la prodigieuse I.A. suppléera aux carences – aux béances – de l’éducation et de l’instruction tout court.
(*) : Si puissamment véhiculé par les écrans !
L’éducation constructive – Éduquer à la vie plus encore que préparer à un métier.
L’éducation commence avant la naissance, dès avant même la conception de l’enfant ; elle commence par celle des parents !
(…)
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